Par Olivier Dedieu
Né le 22 juin 1904 à Montpellier (Hérault), ouvrier linotypiste puis chef du personnel, résistant, déporté politique, militant CGT.
Comptable devenu Ouvrier linotypiste du journal L’Éclair, Georges Campredon militait à la CGT. Membre de Combat dès l’automne 1941, Georges Campredon devint chef régional des bureaux de liaison des MUR sous l’autorité de Gilbert de Chambrun dès le début de l’année 1944. Il fut responsable local des équipes de sécurité. Arrêté par la Gestapo le 22 juillet 1944. Blessé lors d’une tentative d’évasion, il quitta la prison militaire de Montpellier pour Compiègne puis Buchenwald le 17 août 1944 et fut rapatrié à Montpellier en mai 1945.
Revenu à Montpellier, il fit partie du noyau de journalistes qui fondèrent, dans les anciens locaux de l’Eclair, le journal Midi Libre. Àce titre, il fut l’un des 7 premiers actionnaires du journal, quand les journalistes décidèrent de créer une société éditrice du journal. Il devint, par la suite, directeur du personnel du journal.
Ancien déporté, Georges Campredon fut nommé, en 1948, membre du conseil départemental de l’office des anciens combattants de l’Hérault.
Par Olivier Dedieu
SOURCES : Arch . Dép. Hérault, 1 R 1374,168 J 15, 181 J 9, 20 W 15, 524 W 113.