VINATIER Jean

Fils unique de Léon Vinatier (sur l’acte de naissance, Pierre, propriétaire négociant) et de Léonie Combas, tous deux agriculteurs, Jean VInatier suivit des études primaires et secondaires avant d’exercer à son tour comme agriculteur et négociant en vin. Il succéda aussi à son père qui avait été maire de Seilhac sur le plan politique : élu en 1935, Jean Vinatier fut constamment réélu jusqu’en 1982.
Combattant durant la Seconde Guerre mondiale, il fut prisonnier de guerre et était titulaire de la carte du combattant. Après sa Libération, il reprit sa mairie et fut élu Conseiller général SFIO de Seilhac de 1945 à 1970. En 1945, il gagna un duel contre le communiste Champseix (2 502 voix contre 2 447). Idem en 1951 contre Bouillaguet (2 863 contre 2 289 suffrages). Mais il fut battu en 1970 par le communiste Chauffour (2 183 suffrages, contre 2 143). Il fut par ailleurs secrétaire de la section socialiste de sa commune mais se fit remplacer en mars 1951. Dans les années soixante, il s’engagea très activement contre les lois d’orientation agricole et tenta de présenter une liste à la Chambre d’agriculture. Au début des années soicante-dix, il affirma son désaccord avec le programme commun de la gauche. Sur le plan syndical, il présida la coopérative d’Insémination artificielle de Corrèze. Il fut fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Suppléant de Jean Montalat à partir de 1958, il lui succéda comme député, après le décès de ce dernier en septembre 1971.
Il fut écarté du PS en raison de son hostilité à l’Union de la gauche.
Marié le premier décembre 1934, dans sa commune, à Margueritte Quinsac, il eut deux enfants dont l’un, Pierre, devait lui succéder à la mairie de 1982 à 1995.