Par Daniel Grason
Né le 22 novembre 1923 à Paris (XIVe arr.), mort de ses blessures le 19 août 1944 à Paris (IVe arr.) ; manutentionnaire ; brancardier volontaire de la Croix-Rouge ; membre des équipes d’urgence de la Défense passive ; F.F.I.
Fils de Christian Gohier, terrassier, et de Marguerite Lamy, décolleuse, Lucien Gohier fut légitimé par le mariage de ses parents le 6 octobre 1931 à Paris (XXe arr.) ; il était domicilié chez eux 82 boulevard Ménilmontant Paris (XXe arr.). Brancardier volontaire de la Croix-Rouge du Xe arrondissement, il était 1 boulevard du Temple à l’entrée de la place de la République lors des premières tentatives d’attaque de la caserne prince Eugène. Penché pour porter secours à des blessés qui gisaient au sol, il fut atteint de deux balles dans les reins et une dans la poitrine. Transporté à l’Hôtel Dieu (IVe arr.), il y mourut.
Déclaré « Victime du devoir », le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I.
Une plaque a été posée lui rendant hommage1, boulevard du Temple (IIIe arr.) : « Gohier Lucien équipe d’urgence Mort pour la France Libération de Paris Août 1944 ». Son nom figure aux côtés des policiers morts aux combats pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.).
Par Daniel Grason
SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 195634. – Site internet GenWeb. — État civil.