Par Gilles Morin
Né le 21 juillet 1905 à l’Isle-en-Dodon (Haute-Garonne), mort le 18 décembre 1969 ; épicier en gros ; militant socialiste et résistant de la Haute-Garonne.
Durant l’Occupation, Marius Campguilhem fut un des animateurs de l’Armée secrète dans la Haute-Garonne et fut par la suite l’un des organisateurs de l’Amicale du maquis de Rieumes-Muret.
Installé par le Comité départemental de Libération à la mairie de l’Isle-en-Dodon en 1944, il fut élu conseiller municipal et maire en 1945, constamment réélu jusqu’à son décès. Militant actif de la SFIO, il était l’animateur de la section locale et du comité cantonal.
Marius Campguilhem fut candidat SFIO aux élections cantonales de 1949, mais fut battu par Hippolyte Ducos, qui réussit à reprendre le siège de Ruffat, démissionnaire de la SFIO. Campguilhem se représenta en 1955 et 1961 mais fut toujours battu par l’ancien secrétaire d’État radical-socialiste qui avait repris son siège de député.
Marié, il était père de deux enfants.
Par Gilles Morin
SOURCES : Arch. Nat., F/7/15750 A, n° 20236 ; F/7/15533 B. F/7/15750/A, n° 20236 ; F/1cII/276, 309, 440. — L’Avenir, 9 avril 1955.