CARRÉ Christiane [née VIEVILLE Christiane]

Par Pierre Vincent

Née le 10 avril 1925 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; employée ; responsable nationale des femmes à la Fédération CGT des cheminots (1950-1961) ; militante communiste.

Fille d’un cheminot qui était lui-même militant de la CGT et du PCF, Christiane Carré avait un frère qui militait également à la CGT. Elle quitta l’école à dix-huit ans, dotée d’un BEP et d’un BEPS ainsi que de deux brevets commerciaux. Entrée à la SNCF le 18 octobre 1943 comme mécanographe au service Matériel et Traction, elle fut reçue, dès 1946, à l’examen d’expéditionnaire, mais il lui fallut attendre pour accéder à la filière administrative. Elle termina sa carrière au niveau 9.
Elle devint responsable des femmes à la Fédération CGT en 1950 et fut, à ce titre, membre de son bureau pendant quelque temps. Elle participa à l’activité fédérale en direction des femmes jusqu’en 1961 et fut membre du conseil national de la Fédération au titre de Paris-Nord. Déléguée au comité central des activités sociales, déléguée à la Conférence mondiale des femmes de Budapest en juin 1956, elle resta déléguée du personnel jusqu’à son départ en retraite en 1980.
Elle occupait aussi, dans cette période, des responsabilités au niveau politique, au comité fédéral du PCF de la Seine de 1953 à 1959 et comme secrétaire de la section communiste de la La Chapelle (Paris XVIIIe arr.) en 1956-1957. Elle avait été précédemment à l’Union des jeunes filles de France (UJFF) en Seine-et-Oise.
Christiane Carré a une fille qui est professeur agrégée de sciences naturelles.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article1851, notice CARRÉ Christiane [née VIEVILLE Christiane] par Pierre Vincent, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 5 mai 2022.

Par Pierre Vincent

SOURCES : La Tribune des cheminots. — Comptes rendus des congrès fédéraux. — Notes de Jean-Pierre Bonnet, de Georges Ribeill et de Slava Liszek. — Renseignements communiqués par Christiane Carré.

ICONOGRAPHIE : La Tribune des cheminots, 15 avril 1950.

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