MONTAGNANA Mario.

Par Anne Morelli

Turin (Piémont, Italie), 22 juin 1897 – 8 août 1960. Mécanicien, journaliste communiste, représentant du Parti communiste italien auprès des groupes de langue italienne du Parti communiste de Belgique (PCB) de 1927 à 1929.

Mario Montagnana, autodidacte, beau-frère de Togliattu, étudie l’économie et les sciences sociales. Il collabore en Italie à L’Avantguardia et l’Avanti avant de devenir rédacteur à L’Unità. Le 30 novembre 1926, il quitte clandestinement l’Italie par les Alpes et se réfugie en France.

Expulsé de France le 11 septembre 1927 à la suite des manifestations en faveur de Sacco et Vanzetti, Mario Montagnana se retrouve en Belgique comme beaucoup d’autres communistes italiens expulsés à cette occasion. Il travaille à Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) comme monteur dans une usine de radios.

Simultanément, Mario Montagnana collabore au Riscatto et représente le Parti communiste italien dans les groupes italiens du PCB et les Ligues italiennes antifascistes de Belgique (LIAB). Il participe au Congrès des LIAB à Châtelet (pr. Hainaut, arr. Charleroi) le 25 mars 1928.

Le 19 février 1929, Mario Montagnana est expulsé de Belgique et retourne à Paris. Il continue à y diriger les groupes de langue italienne des partis communistes de France, Belgique, Suisse et du Grand-Duché de Luxembourg. En 1939, il dirige le quotidien antifasciste, La Voce delle Verità, diffusé dans ces pays. Interné au camp du Vernet (Département de l’Ariège, France) après la guerre d’Espagne, il gagne ensuite le Mexique.

Après la Seconde Guerre mondiale, de retour en Italie, Mario Montagnana est directeur de L’Unità, député à la Constituante puis à la Chambre jusqu’en 1958 et ensuite sénateur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article185260, notice MONTAGNANA Mario. par Anne Morelli, version mise en ligne le 16 septembre 2016, dernière modification le 29 novembre 2022.

Par Anne Morelli

ŒUVRE : Ricordi di un operaio torinese, Ed. Rinascita, Roma, 1952 (autobiographie).

SOURCES : Archives centrales de l’État, Rome : ACS, PS, 1928, pacco 160, C2, rapport du 27 juillet 1928 et CPC 18802 (icono) – Chi è, 1957, p. 364.

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