Par Daniel Grason
Né le 9 novembre 1926 à Paris (Xe) ou (XXe arr.), tué le 19 août 1944 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine) ; résistant, F.F.I.
Fils naturel de Augustine Liégeois, domestique, Gilbert fut reconnu et légitimé par le mariage de sa mère et Gino Baggiani le 16 mai 1929 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine). Dès le 19 août 1944 la tension montait à Neuilly-sur-Seine, située près du Bois de Boulogne plusieurs garnisons de plusieurs milliers d’hommes y stationnaient. Feldkommandantur, Feldgendarmerie, police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) dirigée par Karl Boemelburg, commandant SS-Sturmbannführer étaient sur place. Un rapport de force inégal tant que les armées alliées n’étaient pas à Paris.
L’aspiration à la liberté était la plus forte, Gilbert Baggiani fut tué au combat lors de la prise de la mairie de Neuilly-sur-Seine. Le ministère des Anciens lui attribua la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I. et au titre de la Résistance Intérieure Française (R.I.F.).
Dans le hall de la mairie de Neuilly-sur-Seine les noms de ceux qui participèrent aux combats ont été gravés dans le marbre, dont celui de Gilbert Baggiani : « Morts pour la France au cours des combats de la Libération. Période du 19 au 25 août 1944 ».
Par Daniel Grason
SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 11989. – Bureau Résistance GR 16 P 27172. – Site internet Gilles Primout « La Libération de Paris ». — État civil.