FORTIN Henri, Jean, René, Joseph

Par Daniel Grason

Né le 21 août 1896 à Beaugency arrondissement d’Orléans (Loiret), tué le 21 août 1944 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine) ; F.F.I., membre des Forces Françaises Combattantes (F.F.C.).

Fils de Henri Émile Fortin, épicier, et de Hélène Cailloux, sans profession, Henri Fortin s’était marié le 2 décembre 1924 à Paris (XVe arr.) avec Marcelle Bihan, dont il divorça en juin 1943. Dès le 19 août 1944 la tension montait à Neuilly-sur-Seine, située près du Bois de Boulogne plusieurs garnisons de plusieurs milliers d’hommes y stationnaient. Feldkommandantur, Feldgendarmerie, police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) dirigée par Karl Boemelburg, commandant SS-Sturmbannführer étaient sur place. Un rapport de force inégal tant que les armées alliées n’étaient pas à Paris.
L’aspiration à la liberté était la plus forte, Henri Fortin fut tué au combat lors de la prise de la mairie. Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I. et F.F.C. Dans le hall de la mairie de Neuilly-sur-Seine les noms de ceux qui participèrent aux combats ont été gravés dans le marbre, dont celui d’Henri Fortin : « Morts pour la France au cours des combats de la Libération. Période du 19 au 25 août 1944 ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article185517, notice FORTIN Henri, Jean, René, Joseph par Daniel Grason, version mise en ligne le 27 septembre 2016, dernière modification le 7 octobre 2018.

Par Daniel Grason

SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 186003. – Bureau Résistance GR 16 P 229087. – Site internet Gilles Primout « La Libération de Paris ». — État civil en ligne cote 7 E 28/1, vue 103.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable