DÉVRÈSE Gustave Raoul

Fils de Eugène Dévrèse, paveur, et de Jeanne Marie Dizès, sans profession, Gustave Dévrèse s’était marié le 1er décembre 1934 à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine) avec Émilienne Richard, puis épousa en deuxièmes noces Renée Marie Renner le 29 avril 1939 à Puteaux (Seine, Hauts-de-Seine). Dès le 19 août 1944 la tension montait à Neuilly-sur-Seine, située près du Bois de Boulogne plusieurs garnisons de plusieurs milliers d’hommes y stationnaient. Feldkommandantur, Feldgendarmerie, police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) dirigée par Karl Boemelburg, commandant SS-Sturmbannführer étaient sur place. Un rapport de force inégal tant que les armées alliées n’étaient pas à Paris.
L’aspiration à la liberté était la plus forte, Gustave Devrese participa aux combats pour la prise de la mairie de la ville. Grièvement blessé, il mourut probablement à l’hôpital de Neuilly. Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I. Dans le hall de la mairie de Neuilly-sur-Seine les noms de ceux qui participèrent aux combats ont été gravés dans le marbre, dont celui de Gustave Devrese orthographié Devresse : « Morts pour la France au cours des combats de la Libération. Période du 19 au 25 août 1944 ».