CANET Raymond, François, Robert

Par Alain Dalançon

Né le 5 juillet 1905 à Toul (Meurthe-et-Moselle), mort le 11 novembre 1965 ; surveillant général de lycée ; militant du Syndicat national des professeurs adjoints, répétiteurs et répétitrices, du SPES puis du SNES.

Raymond Canet effectua des études supérieures à la faculté des sciences de Nancy, tout en étant maître d’internat au collège de Mirecourt (Vosges) en 1924, au lycée d’Épinal (Vosges) en 1926, puis répétiteur au collège de Longwy (Meurthe-et-Moselle) en 1927, à l’école primaire supérieure de garçons de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) en 1927-1928. Après le service militaire en 1929, il reprit son emploi de répétiteur à Pont-à-Mousson.

Il épousa le 26 avril 1930 à Nancy, Andrée Dautrimont, institutrice à l’EPS de Pont-à-Mousson, née le 7 juin 1907 à Thaon (Vosges), fille d’un sous-chef de gare. Ils eurent deux enfants.

Raymond Canet termina sa licence ès sciences, option physique, en 1931. II militait au Syndicat national des professeurs adjoints, des répétiteurs et répétitrices des lycées et collèges, affilié à la Fédération générale de l’enseignement-CGT. Membre de la commission exécutive, il devint le trésorier adjoint en 1929, puis le gérant du bulletin syndical Le Professeur adjoint en 1932, le trésorier en 1934, puis, muté au lycée Poincaré de Nancy, il fut élu secrétaire général du syndicat en 1936.
Il fut nommé surveillant général au collège de garçons de Compiègne (Oise) en 1937-1938.

Mobilisé en août 1939 dans une unité de repérage des sons, il fut démobilisé en juillet 1940 et reprit son poste à la rentrée 1940. Selon un rapport de l’inspecteur d’Académie de janvier 1942, il avait été initié à la franc-maçonnerie : « il ne le nie pas, mais ce que l’on peut affirmer, c’est qu’il se consacre entièrement maintenant à l’œuvre de rénovation nationale, suivant les directives du chef de l’Etat ». Aucun grief ne fut cependant retenu contre lui par le Conseil d’enquête du ministère de l’Éducation nationale, suivant ses conclusions du 16 août 1945.

Raymond Canet, toujours en poste à Compiègne, participa alors à la constitution du nouveau Syndicat national de l’enseignement secondaire. Muté en 1946 au lycée Louis le Grand de Paris, Raymond Canet fut élu secrétaire national de la catégorie en 1948, il conserva cette responsabilité en 1949 dans la direction "autonome" du SNES. Il était en outre trésorier national adjoint avec Albert Perceval, André Grange étant trésorier, et fut élu commissaire paritaire national du personnel administratif en 1952.

Son épouse, directrice de cours complémentaire, le suivit à Paris où, titulaire d’une licence ès lettres, elle fut nommée professeure adjointe au lycée de jeunes filles Hélène Boucher à partir de 1948, puis adjointe d’enseignement au lycée Fénelon.
Raymond Canet fut nommé en 1950 censeur au lycée Jean Puy de garçons de Roanne (Loire), où son épouse vint enseigner. Il termina sa carrière en septembre 1965 et décéda deux mois plus tard.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article18561, notice CANET Raymond, François, Robert par Alain Dalançon, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 6 février 2021.

Par Alain Dalançon

SOURCES : Arch. Nat., F 17/28433.— Arch. IRHSES (dont Le Professeur adjoint, L’Université syndicaliste. — Le Peuple, 31 mars 1929. — L. Calderan et C. Zoukerman, Le syndicalisme de l’enseignement secondaire entre-deux-guerres, à travers deux syndicats de catégorie : les répétiteurs, les maîtres d’internat, Mémoire de Maîtrise, Paris I, 1975. — Notes de Jacques Girault.

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