MALVEZIN Frédéric, Roger, Marius

Fils de Jean Malvezin, chauffeur, et de Maria, Dorothée, née Combelles, sans profession, Frédéric Malvezin s’était marié le 5 février 1933 à Levallois-Perret avec Marie Alphonsine Mathès. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était affecté au commissariat de Neuilly-sur-Seine. Agent de liaison du réseau Zadig, il participa aux combats de la Libération. Les forces d’Occupation étaient très nombreuses dans la ville, les combats autour de la mairie et du commissariat meurtriers. Dans le jardin de la mairie, vers 15 heures un tankiste lui ordonna de se rendre, il n’aurait pas obtempéré, un tir de mitrailleuse le toucha très grièvement. Emmené à l’hôpital communal, il y mourut vers 23 heures.
Son inhumation se déroula dans le carré de corps restitués aux familles au cimetière de Levallois-Perret. Déclaré « Victime du devoir », Frédéric Malvezin fut cité à l’Ordre de la Nation (JO du 20 décembre 1944), décoré de la Légion d’Honneur (JO du 3 janvier 1945). Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », l’homologua F.F.I., sous-lieutenant des Forces Françaises Combattantes, membre de la Résistance Intérieure Française (R.I.F.).
Dans le hall de la mairie de Neuilly-sur-Seine les noms de ceux qui participèrent aux combats ont été gravés dans le marbre, dont celui de Frédéric Malvezin : « Morts pour la France au cours des combats de la Libération. Période du 19 au 25 août 1944 ». Une seconde plaque a été posée sur le mur extérieur de la mairie avec les noms des quatre gardiens de la paix tués dans les combats de Neuilly : Frédéric Malvezin, René Picard, Jean Riolet et Louis Peyrot. Son nom a été porté sur la liste des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.),