CHAMPOUSSIN Lucien

Par Jean-Louis Panicacci

Né en 1908 à Rigaud (Alpes-Maritimes), disparu dans le Mercantour à la fin du mois d’août 1944 ; cultivateur ; résistant FTP puis FFI.

Marié, père d’un enfant. Embrigadé dans les FTP, avec le grade de caporal, au moment du débarquement de Provence, Lucien Champoussin fut mobilisé sur la frontière italienne où s’étaient retranchés les Allemands, rejoignant Saint-Dalmas de Valdeblore avec d’autres Rigaudois (Jules Belleudy, Léon Champoussin, Lucien Cotton* et Fortuné Dahon*).
Le 26 août, le village fut abordé par une compagnie de chasseurs bavarois, entraînant la fuite de la plupart des FFI, à l’exception du groupe des Rigaudois, lesquels furent capturés. Bien que porteurs de grenades, ils ne furent pas abattus sur le champ comme « terroristes » mais conduits en Italie par des sentiers de haute montagne. Lucien Champoussin et ses camarades ne furent pas retrouvés après la fin des hostilités, malgré des recherches approfondies dans les territoires rattachés par le traité de paix du 10 février 1947. On pense qu’ils furent abattus sur le territoire de Valdieri (province de Cuneo) où une dizaine de corps non identifiés furent retrouvés lors de cette période de la fin de l’été 1944.
La mairie de Rigaud a inauguré en 1979 une plaque apposée sur sa façade rappelant les cinq disparus.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article185654, notice CHAMPOUSSIN Lucien par Jean-Louis Panicacci, version mise en ligne le 26 septembre 2016, dernière modification le 7 octobre 2018.

Par Jean-Louis Panicacci

SOURCES : Archives du musée de la Résistance azuréenne, Martyrologe — André Brès, De Nissa e de damou, Nice, Serre, 1992 — Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997 — Témoignage de M. Champoussin, ancien maire de Rigaud.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable