Par Daniel Grason
Né le 4 juillet 1902 à La Bazoge arrondissement Le Mans (Sarthe), exécuté sommairement le 11 juillet 1944 à Colombes (Seine, Hauts-de-Seine) ; militant communiste de la banlieue ouest ; « Mort pour la France ».
Fils d’Henri, Louis, Clément, ferblantier et de Eléonore, Marie, née Fouquet, sans profession, Georges Janin était militant communiste avant l’interdiction du PCF. Domicilié 85 boulevard Voltaire à Asnières, il fut arrêté le 15 avril 1940 pour reconstitution de groupement communiste dissous et interné administrativement, mais il réussit à s’évader. Le police le recherchait activement en 1942.
Caché à Colombes (Seine, Hauts-de-Seine), il fut tué le 11 juillet 1944 à son domicile 132 rue des Champarons à Colombes (Seine, Hauts-de-Seine).
Son corps a été emmené vers 16 heures 30 pour autopsie à l’Institut Médico-Légal à Paris, il arriva à 16 heures 30, autopsié le 14 juillet par le docteur Paul, qui confirma sa mort par balles.
Son inhumation se déroula dans le carré des fusillés au cimetière d’Asnières. La Municipalité d’Asnières donna son nom à une rue de la ville, « Rue Georges Janin 1902-1944 Asnières Fusillé par les nazis ». Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France ». Il n’a pas été homologué.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. 109W 2, Registre de l’I.M.L. juillet 1944 n° 816. – SHD, Caen AC 21 P 55955. – Bureau Résistance GR 16 P 306164. – Site internet GenWeb. – État civil AD de la Sarthe 2E 26/31, vues 143-144.