RICHEMONT Pierre, Marie

Après l’avoir décoré de la légion d’honneur en date du 25 mars 1831 la chancellerie revint sur cette décision suite à un complément d’information : il s’était engagé dans la garde royale en 1816, avait déserté, avait été gracié le 11 octobre 1820, condamné à la prison pour attentat à la pudeur, renvoyé dans les compagnies de discipline, rendu à l’armée comme remplaçant.
L’ordonnance le nommant légionnaire fut révoquée en date du 15 juillet 1831 et il fut condamné à 25 francs d’amende pour port illégal.

À en juger par les informations recueillies par la chancellerie, Pierre Marie Richemont portait cette identité sous la Restauration. Mais il est permis de se demander si ce n’était pas celle empruntée alors par le faux Louis XVII, Ethelbert-Louis-Hector-Alfred Hébert, qui devait avouer, dans l’ouvrage cité ci-dessous en référence, avoir été décoré de Juillet sous une fausse identité – nous la connaissons : Pierre Marie Richemont – puis devait l’enjoliver, devenant baron de Richemont.

L’Album des décorés de Juillet signale un autre décoré de Juillet : Quinette, Théodore Martin, baron de Richemont !

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