MANGANONI Mario

Fils de Giovanni Manganoni et de Cécile Verzaroli son épouse, Mario Manganoni était domicilié à Sainte-Lizaigne (Indre) ; il était ouvrier agricole.
Soldat des Forces françaises de l’intérieur, Mario Manganoni était en mission de ravitaillement, il revenait de Pruniers (Indre) et rejoignait le maquis Indre-Est dans les bois de Pruniers quand il fut arrêté par les Allemands. Il fut emmené au siège de la Gestapo rue de Mousseaux à Châteauroux (Indre), où il fut interrogé et torturé.
Mario Manganoni a été fusillé par la Gestapo avec trois autres FFI Camille Autors, James Compain et Gaston Lucas le 5 août 1944 vers 17h au lieu-dit « le grand bois de Diors », commune de Diors.
Initialement, Paul Couet, gendarme à Châteauroux (Indre), déclara le décès d’un inconnu, et le corps de Mario Manganoni fut reconnu par sa sœur Ginette le 27 août 1944.

Mario Manganoni fut reconnu « Mort pour la France », décision 510.048, statut militaire, il fut homologué interné résistant (DIR) et FFI. Il reçut la Médaille de la Résistance par décret du 17 décembre 1968, JO du 17 janvier 1969.
Son nom figure sur le monument aux morts de Sainte-Lizaigne et sur une stèle érigée sur le lieu du crime, en bordure de la D925 qui traverse la forêt, à quelques kilomètres de Diors, en direction de Vouillon (Indre) ; sur cette stèle, Mario Manganoni est prénommé Marius.

Exécutions à Diors (Indre) les 3 et 5 août 1944