Par Michel Gorand
Né le 25 décembre 1919 à Reboursin (Indre), exécuté sommairement le 5 août 1944 à Diors (Indre) ; FFI.
Fils de Henri, Jules Lucas, garde-champêtre, et de Marie Julienne, Léonie Camail son épouse, Gaston Lucas était célibataire ; il était domicilié à Frédille (Indre).
Soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), Gaston Lucas rentrait d’une mission à Valençay avec d’autres maquisards basés à Sainte Gemme (Indre) quand il fut arrêté par la Gestapo. Il fut emmené au siège de la Gestapo rue de Mousseaux à Châteauroux (Indre), où il fut interrogé et torturé.
Gaston Lucas a été fusillé par la Gestapo avec trois autres FFI Camille Autors, James Compain et Mario Manganoni le 5 août 1944 vers 17h au lieu-dit « le grand bois de Diors », commune de Diors.
Initialement, Paul Couet, gendarme à Châteauroux (Indre), déclara le décès d’un inconnu mesurant 1m67, et le corps de Gaston Lucas fut reconnu par sa sœur le 23 mars 1946.
Gaston Lucas fut reconnu « Mort pour la France », décision 612.814 du Ministère des Anciens Combattants, statut militaire, et il fut homologué FFI.
Son nom figure sur le monument aux morts de Pellevoisin (Indre) et sur une stèle érigée sur le lieu du crime, en bordure de la D925 qui traverse la forêt, à quelques kilomètres de Diors, en direction de Vouillon (Indre).
Par Michel Gorand
SOURCE : n° 7 du registre des décès de Diors. — DAVCC, SHD Caen, AC 21 P 80702 et AC 21 P 480256. — SHD Vincennes GR 16 P 379466 (nc). — Site Internet Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb.