SIMON Roger, André

Par Jean-Louis Panicacci

Né le 31 mars 1925 à Nice (Alpes-Maritimes), abattu à Nice le 28 août 1944 ; électromécanicien, célibataire ; résistant gaulliste.

Roger Simon était le fils de Séraphin Émile, électricien et de Félicie Visconti. Il entra à la SNCF comme électromécanicien. Il était célibataire et domicilié 27 avenue de la Libération à Nice.
Entré dans la Résistance à l’été 1943, le jeune Roger Simon avait été intégré dans le groupe Académie (dirigé par le capitaine François Calvin), plus tard rattaché aux Corps francs de la Libération nationale et aux FFI du groupe Parent. Le jour de l’insurrection niçoise, le 28 août 1944, alors qu’il voulait rejoindre son groupe barricadé dans le central téléphonique de Fabron depuis le matin, il fut capturé à Carras par une patrouille allemande muni d’un pistolet. Bourré de coups, il fut conduit dans un blockhaus de la Promenade des Anglais (au niveau du N° 323), à nouveau battu avant de recevoir deux balles dans la tête en fin d’après-midi.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
La Ville de Nice l’a honoré en donnant son nom à un square de Carras proche du lieu de sa mort (à l’angle des avenues de la Californie et de Saint-Augustin) où une plaque rappelle son sacrifice. Elle est fleurie tous les 28 août lors du circuit de la mémoire organisé par la Ville de Nice.
Son nom figure également sur le monument commémoratif des résistants du 14e canton, à Nice (Alpes-Maritimes) et sur le monument aux morts des 446 agents de la SNCF morts pour la France, dans le square Narvik, en gare de Marseille-Saint-Charles, à Marseille Ier arr. (Bouches-du-Rhône).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article186428, notice SIMON Roger, André par Jean-Louis Panicacci, version mise en ligne le 3 novembre 2016, dernière modification le 22 avril 2021.

Par Jean-Louis Panicacci

SOURCES : Musée de la Résistance azuréenne, Martyrologe — Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997 — Ville de Nice, La liste : 28 août 1944. Ils sont morts en héros pour libérer leur ville, Nice, 2014.— Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1587.— Michel Goury, Notre liberté, les martyrs niçois du 28 août 1944, Nice, Mémoires millénaires, 2019. — Mémorial Genweb.

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