MADOULÉ

Madoulé fut condamné à 20 francs d’amende, l’une des condamnations les plus légères.
Ils étaient prévenus « les uns d’avoir fait partie d’une association illicite, les autres d’avoir fabriqué ou détenu des armes ou munitions de guerre ou armes prohibées, et quelques-uns d’avoir cumulé ces deux genres de délit. Cette affaire est, dans sa partie principale, extraite de celle relative au complot de la rue Saint-Sébastien, terminée par l’arrêt de la Cour d’assises en date du 2 février dernier qui a condamné les accusés Leprestre du Bocage*, Castaud*, Chouette* et Dubos, le premier à cinq années, le second à deux années, et les deux autres chacun à une année de prison. Ces deux derniers doivent comparaître à la police correctionnelle par suite des réserves que contenait à leur égard l’ordonnance qui les avait renvoyés à la Cour d’assises ; et, auprès d’eux, doivent figurer, entre autres prévenus, les nommés Paquet, Daussin, Vaucamp, Bruna, Marraite, Parent et Pottier, arrêtés, comme eux, pendant la nuit du 31 août au 1er septembre dernier, dans la chambre occupée par Leprestre du Bocage, rue Saint-Sébastien. Les autres individus dont la prévention gravite autour de cette prévention principale, se nomment Lebéalle, Robert, Chapot, Margot, Flotte*, Drouet, Badieu*, Delarue, Baillet, Deligny*, Laporte, Caulère, Lelurain, Chavet, Lagrange, Grimault, Jacquot, Perrodin, Bigi*, Poussard*, Hénin, Niepce, Hubin de Guer* et Madoulé (Journal des débats politiques et littéraires, 13 mars 1837, p. 3, 1ère Col.). Les verdicts individuels sont énumérés dans le JDD du 19.