Par Daniel Grason
Né le 16 mars ou le 16 août 1903 à Sofia (Bulgarie) ; antifasciste ; volontaire en Espagne républicaine.
Fils de Michel et de Berthe, née Zama, Charles Beredjik quitta la Bulgarie pour aller travailler en Belgique. Il s’engagea dans les Brigades internationales de l’armée républicaine espagnole, il combattit dans la 129e Brigade. Blessé, il fut rapatrié le 27 août 1938 dans un train sanitaire qui transita par Cerbère (Pyrénées-Orientales), il a été probablement soigné à l’hôpital d’Eaubonne, construit par un financement du gouvernement républicain espagnol.
Il vécut dans le XIIe arrondissement de Paris avec Renée Perret, couturière. Matériellement il fut secouru par le Comité international d’aide au peuple espagnol qui avait son siège 1 cité Paradis dans le Xe arrondissement. Appuyé par le Secours populaire de France il déposa une demande d’autorisation de séjour à la préfecture de police en raison déclara-t-il de « ses opinions politiques ».
Il s’engagea dans l’armée française pour la durée de la guerre. Le refus de séjour assorti d’un sursis de trois mois en raison de son engagement lui a été signifié le 15 novembre 1939. Lors de sa mobilisation en janvier 1940, il se trouvait au Barcarès (Pyrénées-Orientales) probablement interné administratif. Démobilisé en janvier 1940, la police parisienne perdit sa trace.
Par Daniel Grason
SOURCE : Arch. PPo. 77W 281 (transmis par Gilles Morin).