CARESSA Charles, Joseph

Charles Caressa adhéra au Parti communiste en 1945. Sergent pendant son service militaire au Maroc, il fut dégradé pour activité subversive. Il entra au bureau fédéral des Alpes-Maritimes en 1953. Il était alors secrétaire de l’UJRF. Secrétaire fédéral de l’UJCF en 1959, il était membre du comité national de cette organisation. Il entra au secrétariat fédéral communiste en 1962 et devint premier secrétaire en 1964. Il avait suivi une école centrale d’un mois en 1961 et était devenu permanent en 1962.Il fut candidat aux élections législatives de 1962 dans le 3e circonscription de Nice et obtint 9313 voix sur 37611 exprimées (57707 inscrits).Son suppléant était Pasquetti.
Très actif dans la lutte contre la guerre d’Algérie et contre l’OAS, il assura le convoyage transfrontalier de dirigeants communistes pourchassés dans l’Espagne de Franco ou la Grèce des colonels.
Charles Caressa intervint sur la situation de son département au 20e congrès du PCF (décembre 1972) et entra au comité central, qu’il ne quitta qu’en 1996.
En 1978, il fut candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription des Alpes-Maritimes, celle de Virgile Barel* qui ne se représentait pas. Au second tour, il recueillit 25 044 voix sur 64 692 inscrits et 53 930 suffrages exprimés et fut battu par le candidat de la droite, Ehrmann, À nouveau candidat en 1981 (10 176 voix sur 65 581 inscrits), il ne fut pas présent au second tour, le candidat socialiste Max Gallo, qui fut élu, l’ayant distancé au premier tour.
En 1986, dans le cadre du scrutin proportionnel, il fut tête de liste de son parti dans les Alpes-Maritimes. La liste obtint 41 821 voix sur 640 178 inscrits et n’eut aucun élu. Il fut encore candidat dans la première circonscription en 1988 (5 044 voix sur 66 203 inscrits) et en 1993 (4 572 voix sur 64 240 inscrits) et ne participa pas au second tour.
Tête de liste de la gauche aux élections municipales de 1977 à Nice, il fut élu conseiller municipal et le resta jusqu’en 2001. Il fut aussi conseiller général du quartier populaire de Saint-Roch de 1973 à 1985. Il lutta pour le développement de la culture et des musées, notamment celui d’Art moderne de Nice.
Marié, Charles Caressa était père de deux filles.