MOLE Jean Baptiste

Fils d’agriculteur, Jean-Baptiste Mole fit un service militaire de 3 ans, pendant lequel il participa à la campagne de Tunisie de 1904 à 1905. Entré dans l’administration des douanes, il fut nommé comme préposé au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 1er juillet 1906. Nommé sous-brigadier des douanes à Saint-Vigor-d’Ymonville (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 1er octobre 1913, il fut mobilisé dans le bataillon de douaniers de forteresse au Havre du 2 août 1914 au 15 novembre 1915. Il fut ensuite affecté spécial au Havre, comme douanier. Rappelé à l’armée le 7 décembre 1917, il fut affecté en zone des armées, à la 3ème compagnie du 1er bataillon actif des douanes. Il fut définitivement libéré le 15 mai 1919, et réintégra le service des douanes au Havre. Le 11 janvier 1922 il fut muté à la direction des douanes de Perpignan (Pyrénées orientale à puis, le 8 avril suivant, à Saint-Laurent-de-Cerdans (Pyrénées orientales). Le 27 mai 1927, il fut muté à Sabarat (Ariège).

Au début des années 1910, il était secrétaire du groupement syndical des douanes du Havre, et membre de la commission exécutive de l’Union des syndicats. De retour en Havre en 1915, il chercha à redevenir le secrétaire syndical. Le 1er juillet 1920 il prit la parole lors d’une assemblée générale des douanier du Havre, tenue à Franklin, au cours de la quelle fut votée un ordre du jour de protestation contre des sanctions prises à l’encontre de militants. Muté dans les Pyrénées en 1922, on perd sa trace en tant que militant.

Il s’était marié le 28 novembre 1908 avec Marie Bordes, originaire d’Augirein (Arièges) et, en 1920, habitait la casernes des douanes, rue Casimir Delavigne, au Havre. A cette époque ils avaient une fille âgée de 11 ans et un garçon de 9 ans. De corpulence moyenne, avait les cheveux et portait la moustache.