Par Daniel Grason
Né le 26 mars 1900 à Seloncourt arrondissement de Montbéliard (Doubs), exécuté le 16 ou 17 novembre 1940 à Saint-Just arrondissement de Bourges (Cher) ; manœuvre ; communiste ; victime civile par fait de guerre.
Georges Viant était le fils de Joseph Viant, horloger, et de Maria Chaniot, ménagère. Vers le 10 novembre 1940, des fils téléphoniques étaient coupés sur le territoire de la commune de Saint-Just. Les autorités allemandes réquisitionnèrent des anciens combattants de la localité à monter la garde la nuit pour empêcher le renouvellement d’autres actes.
Les soupçons se portèrent sur Georges Viand connu pour ses idées et pour braconner le gibier. Celui-ci, prudent avait franchi la ligne de démarcation et s’était réfugié à Saint-Denis du Palin (Cher). Il rentra à Saint-Just la nuit du samedi ou du dimanche 16 ou 17 avril. Très probablement dénoncé, il a été exécuté par les allemands.
La même nuit, Fernand Brissez était également interpellé, employé à l’usine Pyrotechnie à Bourges, marié, père de quatre enfants, ex-secrétaire de la cellule communiste, il aurait été incarcéré à la prison de Bourges.
Le corps de Georges Viand fut retrouvé par un habitant au hameau de la Grotte situé à quatre cent mètres du village de Saint-Just. Les allemands interdirent son inhumation à Saint-Just, il a été inhumé le 18 novembre 1940 à Annoix en zone libre.
Par Daniel Grason
SOURCES : AN 199990306-9 (transmis par Gilles Morin). — État civil.