CARLIER Marcel

Par Alain Dalançon, Jacques Girault

Instituteur ; militant syndicaliste du SNI en Nouvelle-Calédonie.

Les époux Carlier furent des instituteurs qui marquèrent l’histoire du développement de l’enseignement primaire en Nouvelle Calédonie.

Marcel Carlier et son épouse, Marguerite, née Amiot (1985-1968), arrivèrent en Nouvelle-Calédonie en 1928 avec leur fille Jeanne. Dès leur arrivée à Nouméa, le chef de service de l’instruction primaire leur demanda d’ouvrir une école publique à Bourail. Après des débuts difficiles, tant dans leur vie professionnelle (mauvaises conditions de travail, locaux inadaptés) que dans leur vie privée (méfiance de la population à l’égard des nouveaux arrivants), ils parvinrent à donner à l’école une bonne réputation. Ils furent mutés à Nouméa à l’école Frédéric Surleau, elle, chargée du cours préparatoire, lui, du cours complémentaire, avant d’être nommé directeur de l’école puis inspecteur des écoles.

En 1932, Marguerite prit la direction de l’école Suzanne Russier qu’elle dirigea jusqu’à sa retraite en 1953.

Marcel Carlier créa en outre un patronage laïc Georges Clemenceau pour développer le sport, notamment l’athlétisme, et un stade portant ce nom fut inauguré en 1938.

Il était le correspondant du Syndicat national des instituteurs à la Libération.

Une école de Nouméa porte le nom de Marguerite Carlier et celle de Poya celui de Marcel Carlier.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article18702, notice CARLIER Marcel par Alain Dalançon, Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 2 février 2022.

Par Alain Dalançon, Jacques Girault

SOURCES : L’Ecole libératrice. — Sites : Ecoles de Nouméa expo, Nouméa La sportive.

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