Par André Balent
Le 28 mai 1944, à La Parade (Lozère), vingt-sept combattants du maquis (AS) Bir Hakeim ont été faits prisonniers par les Allemands pendant les combats ou après s’être rendus. Transportés à Mende (Lozère), ils y furent sauvagement torturés pour la plupart d’entre eux. Le lendemain, 29 mai, ils furent exécutés dans un ravin sous le col de Tourette (commune de Badaroux, Lozère) près la voie ferrée reliant La Bastide-Puylaurent à Mende et à Marvejols.
La fin du combat de La Parade (28 mai 1944) et le sort des survivants torturés à Mende (Lozère) dans la nuit du 28 au 29 mai 1944 :
Afin d’obtenir la reddition des derniers combattants de La Parade (Voir La Parade (commune de Hures-La Parade), 28 mai 1944), le capitaine Lange avait donné sa parole d’ « officier allemand » qu’ils seraient épargnés et bien traités.
Les vingt-sept qui furent amenés à Mende comprenaient le dernier carré des combattants qui se rendirent mais aussi les maquisards qui avaient été faits prisonniers et qui n’avaient pas été encore abattus. Mais, à leur arrivée à Mende, ils furent remis entre les mains de la Sipo-SD qui les « interrogea » à son siège, la villa Lyonnet. Les tortures subies par certains furent terribles : mutilations des parties génitales, arrachage de langues, rupture des tendons des pieds, brûlures et coups divers qui tuméfièrent les visages. Certains, cependant, furent épargnés (Pio Fernand).
L’exécution au ravin de la Tourette, Badaroux, Lozère (29 mai 1944) :
Le 29 mai, dans la matinée, les Allemands firent monter sur des camions les vingt-sept « Biraquins » faits prisonniers la veille. Ils se dirigèrent vers Villefort (Lozère). Après avoir traversé le village de Badaroux, ils s’arrêtèrent au col de la Tourette. Ils descendirent dans un vallon et passèrent les prisonniers par les armes au pied du talus de la voie ferrée.
Découverte des corps, inhumations et ré-inhumations :
L’endroit de l’exécution avait été choisi pour son éloignement des lieux habités. Un jeune berger entendit les coups de feu et alerta les habitants d’un proche hameau. Les vingt-sept cadavres furent découverts par Justin Masson, certains gisant sur la voie ferrée. Un train dut être arrêté. Les personnes présentes purent constater le triste état de fusillés. Des photos purent être prises par M. Martin, professeur au collège de Mende et sa femme, institutrice à Badaroux. D’emblée, une victime fut reconnue : le jeune Louis Dides, un Lozérien de Florac.
Les Allemands informèrent le maire de Badaroux qu’ils venaient de procéder à des exécutions et donnèrent l’ordre de les faire enterrer sur place. Mais le premier magistrat de la commune fit confectionner des cercueils et enterrer les victimes près du cimetière communal.
Plus tard, certains corps furent récupérés par les familles. Les autres furent transférés à la nécropole nationale des maquis à Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente). Un monument commémoratif fut édifié en 1948 sur le lieu de l’exécution.
L’identification des victimes ; le cas de Lucien Belnot alias « Grand Lucien » :
Ce fut Anna Rousseau, professeure à Mende, secrétaire du CDL de la Lozère qui procéda à l’identification des victimes de la fusillade du 29 mai, comme elle l’a fait, aussi, pour celles des combats de La Parade au cours duquel périt son mari, un des lieutenant du « commandant Barot » (Jean Capel), chef du maquis Bir Hakeim.
À l’automne 1944, deux corps restaient à identifier. Elle pensa que l’un des deux inconnus était Lucien Belnot, un maquisard originaire de l’Yonne et qui avait intégré le maquis Bir Hakeim. Anna Rousseau entra en contact épistolaire avec la mère de Lucien Belnot qui acquit la conviction que son fils avait été tué à Badaroux. De fait, Belnot, était souvent en missions commandées pour Bir Hakeim depuis la Picharlarié (commune de Moissac-Vallée-Française, Lozère) puis des autres cantonnements. Il avait été arrêté le 10 mai 1944 entre Thoiras et Saint-Jean-du-Gard et transféré au fort Vauban d’Alès (Gard) où il fut sauvagement torturé. Extrait de sa cellule, il fut exécuté le 9 juin 1944 d’une balle dans la nuque près du puits de Célas (Servas, Gard) avant d’y être précipité. L’identification des cadavres trouvés dans le puits de Célas fut longue et délicate. Belnot le fut de façon sûre. Au début de 1946, il fut évident qu’il n’était pas mort à Badaroux et sa mère, informée, se rendit sur sa tombe au cimetière d’Alès.
Toutefois, bien que le monument érigé en l’honneur des victimes de Badaroux ait été inauguré en 1948, le nom de Belnot y a été gravé et y demeurait toujours en 2016.
Nationalités des fusillés :
Parmi les vingt-sept victimes de Badaroux, on compte :
14 Français, 15 si l’on rajoute Ascencio, Français d’origine espagnole, né à Sète (Hérault), ancien FTP passé à la brigade de l’AGE du Gard : (Ascencio), Arnoux, Bardet, Constantinou, Dides, Herbaut, Loriette, Magnaval, Noguès, Picon, Pio, Réa, Rouvière, Samama, Teyssier.
6 Espagnols issus de l’AGE (guérilleros espagnols), — mais le Sétois Asencio était, semble-t-il, de nationalité française — : (Ascencio), Garrido, López, Montes, Sanchez, Suarez.
2 Belges : Coolens, Premer.
1 Allemand : Frank
1 Tchèque : Vorel
1 Yougoslave : Micko
2 inconnus
Les professions :
Nous ne connaissons pas toutes les professions occupées antérieurement à leur passage au maquis par les fusillés de Badaroux. Il en manque un trop grand nombre afin de bien cerner la composition socio-professionnelle du groupe. Par ailleurs — c’est le cas, notamment, des étrangers — leur profession, alors qu’ils étaient proscrits et réfugiés en France, ne correspond pas à celle qu’ils occupaient dans leur département ou pays d’origine.
Répartition des fusillés par tranches d’âges :
Bien entendu, ne sont envisagés ici que les vingt-cinq fusillés, totalement ou partiellement identifiés.
L’Allemand Max Frank né le 25 octobre 1905 fut le plus âgé des fusillés du ravin de la Tourette. Le plus jeune, le Cévenol (Lozère) Fernand Rouvière, né le 30 août 1926, n’avait pas dix-huit ans lorsqu’il fut exécuté.
La répartition des fusillés en tranches d’âges de cinq ans montre que les plus jeunes (les deux tranches 1920-1924 et 1925-1930 (qui ne concerne que les deux années 1925 et 1926) sont les plus nombreux : sur un total de 18 on en compte 10 pour la première tranche (1920 : 1 ; 1921 : 2 ; 1922 : 1 ; 1923 : 2 ; 1924 : 4) et 8 pour la seconde (1925 : 5 ; 1926 : 3). Ces maquisards les plus jeunes étaient dans leur majorité français, y compris le franco-espagnol Ascensio. Quatre étaient étrangers : deux Belges (Coolens et Premer), un Tchécoslovaque (Tchèque), Josef Vorel et un Yougoslave (sans plus de précision), Micko. Les deux Belges, résidaient en France depuis 1942. Ils avaient quitté leur pays afin de participer à la lutte contre les nazis. Ils relevaient sans doute du STO, comme peut-être le Tchèque et le Yougoslave sur lesquels nous disposons de peu précisions sur la date et les motifs de leur présence en France. Les Français étaient dans leur majorité des réfractaires au STO. Pour ce motif, ils gagnèrent le maquis et intégrèrent Bir Hakeim par des voies diverses. Deux d’entre eux (Constantinou, Picon) passèrent directement à Bir Hakeim en quittant leur chantier de jeunesse à Meyrueis (Lozère). Ils sympathisaient avec la Résistance et étaient menacés, eux aussi, par le STO.
Loriette quitta la Moselle où il vivait avec sa famille après avoir quitté l’Aisne en 1939 : appelé à intégrer la Wehrmacht en 1943, il déserta et se retrouva dans le Gard au maquis Bir Hakeim lorsque celui-ci était cantonné près de Pont-Saint-Esprit.
La majorité (5) avaient leur dernière résidence dans le Gard, y compris les deux Belges, pensionnaires à Uzès pendant l’année scolaire 1943-1944. Ensuite, le dernier département de résidence des autres maquisards, les plus jeunes avant leur entrée dans un maquis de la R3 étaient, dans l’ordre : la Lozère (3 ; 5 si l’on rajoute les deux maquisards issus du Chantier de jeunesse de Meyrueis), l’Hérault (2), les Bouches-du-Rhône (2) dont un qui fut ensuite au Chantier de jeunesse de Meyrueis), la Savoie (1) ensuite au Chantier de jeunesse de Meyrueis, la Région parisienne, ancien département de la Seine (1), du Pas-de-Calais (1), la Moselle. Les Cévennes gardoises et lozériennes furent une étape pour ceux dont un des parents au moins avaient des origines dans cette région. Il y vécurent dans leur famille après avoir quitté leur résidence pour ne pas répondre à la convocation du STO : Noguès venait de Paris et vivait chez sa grand-mère à Meyrueis avant de se joindre au maquis Bir Hakeim. Magnaval, d’origine cévenole par sa mère fut recueilli par une tante avant d’intégrer le maquis école (AS) de la Picharlarié (Moissac-Vallée-Française, Lozère). Enfin, Samama, d’origine juive, a été amené à deux reprises à quitter sa résidence : d’abord, Paris pour Marseille afin de fuir la zone occupée ; enfin de Marseille — où la menace policière était forte avant même l’occupation de la zone sud par les forces allemandes — pour trouver un un refuge dans les Cévennes gardoises.
Les plus âgés (tranches d’âge 1905-1909 ; 1910-1914) forment un groupe bien spécifique, différent du précédent, moins nombreux. Aucun d’entre eux n’était né entre 1915 et 1919, tranche dont l’absence tend à bien séparer deux groupes d’âge : les « jeunes » et les « adultes mûrs ». Ces derniers, à l’exception de l’Héraultais Fernand Pio, n’étaient pas français : cinq Espagnols (Garrido, López, Montes, Sánchez, Suarez) et un Allemand (Frank), le « doyen » des fusillés de Badaroux. Ces fusillés avaient une expérience militaire acquise pendant la guerre civile espagnole, dans les rangs de l’Armée populaire pour les Espagnols, dans les Brigades internationales pour Frank. Pour Capel ces hommes étaient indispensables à Bir Hakeim afin d’encadrer et de donner de la cohésion aux jeunes réfractaires du STO qui avaient afflué dans les rangs de ce maquis et qui ont formé le groupe le plus nombreux des tueries de La Parade et de Badaroux. On comprend pourquoi il était désireux de se les conserver ou de les attirer dans les rangs de Bir Hakeim, en dépit des réticences de certains de leurs chefs, comme Otto Kühne* ou Hans Mosch.
Parmi les « adultes » nés avant 1914, il n’y a que peu de cadres militaires du maquis. On ne relève que les noms de Miguel López et de Max Frank, les seuls, par ailleurs, parmi les fusillés de Badaroux dont on connaisse l’appartenance partisane puisqu’ils étaient respectivement militants du PCE (Parti communiste d’Espagne) et du KPD (Parti communiste d’Allemagne). Les autres cadres de Bir Hakeim avaient été fauchés le jour précédent en conduisant des tentatives de sorties de La Borie afin de rompre l’encerclement du cantonnement par les troupes d’occupation, Allemands et Arméniens de l’Ost Legion : Jean Capel alias « commandant Barot », Marcel de Roquemaurel alias « capitaine Marcel »*, Jean-Pierre Rousseau alias « capitaine Jean »*, Georges Valézi alias « capitaine Brun »*. Frank et López, avaient, quant à eux, été blessés à l’extérieur de La Borie avant de faire reddition à 16 heures avec d’autres combattants à cours de munitions. Leurs blessures ne leur ont pas épargné les tortures et l’exécution par fusillade.
Les parcours résistants des vingt-cinq fusillés identifiés :
Les fusillés de Badaroux n’avaient pas tous le même parcours dans la Résistance. Si tous appartenaient au maquis Bir Hakeim lorsqu’ils furent faits prisonniers à l’issue du combat de La Parade, tous ne l’avaient pas intégré au même moment et certains avaient transité par d’autres formations militaires ou civiles de la Résistance. Nous ne connaissons par ailleurs que l’appartenance politique de deux d’entre eux, les communistes Max Frank (KPD, Parti communiste d’Allemagne) et Miguel López (PCE, Parti communiste d’Espagne). D’autres, parmi les Espagnols, étaient vraisemblablement adhérents du PCE.
Douze entrèrent directement en Résistance en intégrant Bir Hakeim. Ils le firent à divers moments. Tous étaient de jeunes réfractaires au STO :
cinq en décembre 1943 ou en janvier-février 1944 lorsque le maquis cantonnait dans divers lieux proches de Pont-Saint-Esprit, y compris à Labastide-de-Virac, une commune ardéchoise proche de la vallée de la Cèze (Gard) : Bardet, Coolens, Loriette, Premer, Réa,
Arnoux fut le seul qui rejoignit Bir Hakeim à la Picharlarié (Lozère), entre la mi-mars et le 7 avril 1944.
Trois le firent entre le 13 avril et le 12 mai lorsque le maquis se trouvait au château des Fons (Bassurels, Lozère) : Dides, Herbaut, Teyssier.
Trois à Meyrueis (Lozère) alors que Bir Hakeim se trouvait au Grand Hôtel de l’Aigoual (Valleraugue, Gard) : Constantinou, Noguès, Picon. Le premier et le troisième quittèrent le Chantier de jeunesse qu’ils avaient rejoint. Noguès était domicilié à Meyrueis.
Treize étaient passés, par d’autres mouvements de résistance armée ou civile avant de rejoindre Bir Hakeim :
Pio, était issu de l’AS de Clermont-l’Hérault à laquelle il avait adhéré en 1943 et avait intégré son groupe franc formé par Paul Demarne. Ce groupe avait intégré Bir Hakeim en décembre 1943.
Deux avait d’abord été membres du « maquis école (AS) formé à la Picharlarié (Moissac-Vallée-Française, Lozère) par les membres du « comité (AS) de Saint-Jean-du-Gard » (Voir Lapierre Marceau) : Magnaval, Rouvière. Avant l’arrivée de Bir Hakeim à la Picharlarié, ils recevaient une instruction militaire dispensée par Miguel Arcas alias Victor, un militaire de carrière (officier) espagnol qui avait fait la guerre civile dans les rangs républicains et son adjoint Aimé Sauvebois alias « Jimmy ». Ces jeunes réfractaires du STO rejoignirent Bir Hakeim à la Picharlarié, entre la mi-mars et le 7 avril 1944, comme la grande majorité des membres du « maquis école ».
Samama, intégra d’abord le maquis (AS) d’Ardaillès-La Soureilhade (Valleraugue, Gard) fondé par le pasteur Olivès. En mars, il se fit admettre à Bir Hakeim qui cantonnait à la Picharlarié.
Trois venaient de la Brigade Montaigne (AS) formée en 1943 par François Rouan* : Frank, Micko, Josef Vorel. Ce maquis ne comprenait pratiquement que des étrangers. Au début de 1944, il avait absorbé, dans les Cévennes lozériennes, le « maquis allemand » (AS) formé dans l’Aubrac au début de 1943 par le Lozérien Louis Veylet et Otto Kühne, cadre du KPD.
Six, enfin, étaient des maquisards de l’AGE, organisation armée de résistance créée par le PCE clandestin en France et faisant partie du contingent mis à disposition de Bir Hakeim par leur chef de brigade, Cristino Garcia Grandas : Ascencio, Garrido, López, Montes, Sánchez, Suarez. Garrido avait été auparavant affilié aux FTP-MOI avant que l’AGE ne s’autonomise définitivement de cette organisation dépendant du PC français. Ascencio, quant à lui, avait d’abord intégré la résistance française puisqu’il était devenu un maquisard des FTPF du camp n°1 de Saint-Frézal-de-Ventalon (Lozère). On notera ici l’importance de ce groupe de guérilleros espagnols parmi les fusillés de Badaroux (six sur vingt-sept, vingt-cinq d’identifiés).
Le procès de Montpellier (Hérault), 17 novembre-3 décembre 1953 :
Parmi les quinze inculpés, membres de la Sipo-SD de Mende, responsables des exécutions de Badaroux et d’autres exactions en Lozère, sept étaient incarcérés, cinq en liberté, deux en fuite. Parmi eux Dorstel, qui dirigea les exécutions de la Tourette. Les délibérations permirent de confirmer les terribles tortures que subirent les vingt-sept "Biraquins" prisonniers. Plus de neuf ans après les faits, les inculpés évitèrent la peine de mort, sauf les quatre contumax. Onze accusés furent condamnés à des peines de travaux forcés, dont cinq à perpétuité : Bottger, Dorstel, Kocher, Hoffman, Steup.
Les vingt-sept exécutés de Badaroux :
ARNOUX Sylvain
ASCENCIO Gabriel
BARDET Jean
CONSTANTINOU Georges
COOLENS Jules
DIDES Louis
FRANK Max
GARRIDO Manuel
HERBAUT Georges
LÓPEZ Miguel
LORIETTE Charles
MAGNAVAL Sylvain
MICKO
MONTES Eloy
NOGUÈS Claude
PICON André
PIO Fernand
PREMER Eric
RÉA Dominique
ROUVIÈRE Fernand
SAMAMA Maxime
SÁNCHEZ Manuel
SUAREZ Manuel
TEYSSIER Aimé
VOREL Josef
FUSILLÉ INCONNU N° 1, Badaroux (Lozère)
FUSILLÉ INCONNU N° 2, Badaroux (Lozère)
Par André Balent
SOURCES : Ange Alvarez, P.C.F. – O.S. – F.N. — F.T.P.F. L’épopée patriotique des F.T.P.F cévenols, Nîmes, Lacour, 2007, 131 p. [pp. 121-124]. — Éveline & Yvan Brès, Un maquis d’antifascistes allemands en France (1942-1944, Montpellier, les Presses du Languedoc/Max Chaleil éditeur, 1987, 348 p. [pp. 227-256].— Henri Cordesse, Histoire de la Résistance en Lozère 1940-1944, Montpellier, Les Presses du Languedoc / Max Chaleil Éditeur, 1999, 285 p. [en particulier, les pp. 271-272]. — Narcisse Falguera (éd.), Guerrilleros en terre de France. Les Républicains espagnols dans la Résistance française, Pantin, Le temps des cerises, Amicale des anciens guérilleros, 2004, 316 p.[pp. 135-140]. — René Maruéjol, Aimé Vielzeuf, Le maquis « Bir Hakeim », 2e édition, Genève, Éditions de Crémille, 1972, 251 p. [en particulier, pp. 165-166]. — Hervé Mauran, Espagnols rouges. Un maquis de républicains espagnols en Cévennes (1939-1946), Nîmes, Lacour, 1995, 255 p. [pp. 118-119, 121-122, 141n, 196-197]. — Aimé Vielzeuf,, Bloc-notes 44 (Dans le Gard en attendant la liberté), Nîmes, Lacour, 1994, 150 + XXXII p. [pp. 145-149, XXX-XXXII). — Aimé Vielzeuf, …et la Cévenne s’embrasa … La Résistance au « Pays Raiol », 5e édition, Nîmes, Lacour, 2005, préface de Jean-Pierre Chabrol, 224 p., chapitre 1, « La tragédie de La Parade (28-29 mai 1944) », pp. 20-63. — Association pour des études sur la Résistance intérieure (AERI), Association départementale des Anciens de la Résistance de Lozère, ANACR Lozère, La Résistance en Lozère, CDROM , accompagné d’un livret, 27 p., Paris, 2006.