RIVIÈRE Dominique, Joseph

Par Louis Botella et Jean-Marie Guillon

Né le 18 avril 1908 à Saint-Raphaël (Var), mort le 29 juin 1972 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ; chauffeur ; communiste ; syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône.

Fils naturel de Joséphine Purificato, journalière née à Formia ( Latium, Italie), Dominique Rivière fut légitimé par de sa mère et Léonard Rivière le 12 juillet 1919.
Dominique Rivière s’était marié le 21 avril 1925 à Aix-en-Provence avec Delphine Hopin, puis se remaria toujours à Aix le 3 mars 1932 avec Juliette Michelle Marin.
Chauffeur de taxi à Aix, il fut élu secrétaire du syndicat des chauffeurs de la ville lors de sa création le 4 juin 1936. Il avait adhéré au Parti communiste dont il devint un militant actif.
Après la défaite de juin 1940, la pénurie d’essence mit fin à son activité professionnelle. Il devint alors moniteur à l’école militaire de Saint-Cyr qui avait été transférée à Aix, mais il fut licencié au bout de deux mois à cause de son engagement politique. Il fut embauché dans le courant de 1941 comme infirmier à l’asile d’aliénés d’Aix et là, par Pascal Fieschi*, qui y était lui aussi infirmier, il participa à la reconstitution du parti communiste clandestin dans la ville en 1941-1942. Il retrouva des militants qu’il connaissait d’avant guerre, en particule le confiturier Élie Gaudibert dont les maisons de campagne servait de lieu de réunion. Chargé de l’action syndicale, Rivière prit l’initiative de la reconstitution du syndicat légal des employés de l’asile.
C’est à la suite de l’arrestation den décembre 1942 de plusieurs dirigeants du parti et de la jeunesse communistes des Bouches-du-Rhône (Maurice Tribes*, Jean Garnotel* et Paul Courtieu*) que la police française put identifier une série de militants, en particulier à Aix.
Dominique Rivière fut arrêté en janvier 1943 et rejoignit en prison les dix huit autres militants pris dans cette affaire. Défendu par Me Juvénal*, chef départemental du mouvement Combat et socialiste, il fut déféré devant la Section spéciale de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, mais bénéficia d’une relaxe le 20 juillet 1943.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article187145, notice RIVIÈRE Dominique, Joseph par Louis Botella et Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 29 novembre 2016, dernière modification le 7 septembre 2017.

Par Louis Botella et Jean-Marie Guillon

SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, 8 W 40, Section spéciale d’Aix-en-Provence — Arch. Mun. Aix-en-Provence, F 2, art 144. — État civil en ligne cote 7 E 123/47, vue 204.

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