Par Marie-Cécile Bouju
Né le 3 juillet 1910 à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), mort en déportation le 15 novembre 1942 à Auschwitz (Pologne) ; typographe ; communiste, résistant.
Fils de Jules Alexis, chaudronnier, et de Julienne Delfraysse, Maurice Alexis était typographe. Il travaillait chez Lang et Blanchong depuis 1932 comme fondeur linotypiste. Il était membre du PCF depuis 1938. Il était au chômage depuis le 26 septembre 1940, après sa démobilisation.
Il a été arrêté le 27 octobre 1940 pour avoir distribué des tracts communistes. Il a été incarcéré à Poissy puis à Fresnes pour purger sa condamnation de 6 mois de prison pour infraction au décret du 26 septembre 1939, prononcée le 2 février 1941. Le 15 mars 1941, il fut interné à Aincourt puis transféré le 18 septembre 1941 à Rouillé. Le 22 mai 1942 il fut transféré à Compiègne. Maurice Alexis fut déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 ». Le 8 décembre, il entra à l’infirmerie d’Auschwitz.
Son nom figure sur le monument de la Résistance et de la Déportation, dans le cimetière communal de Saint-Ouen, ville où il résidait.
Il avait épousé Madeleine Siguret le 5 décembre 1939 à Saint-Ouen.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : Arch. PPo GB 51 et 1 W 663-19111. — SHD GR 16 P 7164. - Claudine Cardon-Hamet, Déportés politiques à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 [en ligne].