MARCHADIER Sylvain

Par Pierre Baudrier

Ebéniste affilié à la société secrète de la Jeune Montagne.

Ébéniste, ébéniste en cuivre pour finir, franc-maçon, 40 ans en 1854, il comparut devant le tribunal correctionnel de la Seine en mars 1854, sous l’inculpation d’affiliation à la société secrète de la Jeune Montagne. Il fut condamné à deux ans de prison et 500 francs d’amende. A l’expiration de sa peine il avait été transporté à Lambessa, sans jugement, mais rapidement gracié.

En 1867, il fut inculpé dans l’affaire du café de la Renaissance. On lui reprocha incidemment d’avoir assisté aux convois de deux libres penseurs, Boggio et Maroine mais sans en tenir compte pour le condamner finalement à un an de prison et 100 francs d’amende.
En 1883 sa veuve annonça le décès de leur fille Françoise, âgée de 37 ans. On apprend qu’en 1871 Marchadier avait été délégué de la Commune à la mairie du 3e arrondissement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article187277, notice MARCHADIER Sylvain par Pierre Baudrier, version mise en ligne le 28 novembre 2016, dernière modification le 14 janvier 2020.

Par Pierre Baudrier

SOURCES : Gazette des Tribunaux, 2 mars 1854, p. 225, 2e col., 3 mars, 8 mars, p. 244, 4ème col. – Journal des débats politiques et littéraires, 8 janvier 1867, p. 3. – L‘Intransigeant, 8 mars 1883, p. 4. – Blanqui et les blanquistes…, Paris, SEDES, 1986, p. 147.

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