PERRIER

Par Pierre Baudrier

Sous-officier au 13e de ligne, déserteur en 1851.

En 1851, sous-officier au 13ème de ligne, déserte avec un autre sous-officier du 13ème, René Pothier*, pour participer aux préparatifs du soulèvement de la Drôme et de l’Ardèche consistant à assassiner les quatre officiers commandant les compagnies de gendarmerie de la Drôme. Perrier et Pothier doivent se réfugier à Genève. Après le 2 décembre, dès le quatre, ils font partie d’un groupe de 22 réfugiés qui prennent le chemin de la France mais ils sont arrêtés au pont de Seyssel. Quatre d’entre eux persistent ensemble, Jules Charlet*, Barthélemy Champin*, Pothier et Perrier qui connaît la région. Ils longent le Rhône et débarquent près d’Anglefort. Deux gendarmes sont envoyés à leur recherche et la rencontre ayant lieu, un gendarme est mortellement blessé et l’autre laissé pour mort. Perrier est légèrement blessé. Ils prennent la fuite, les trois compagnons de Perrier sont arrêtés et de lui-même on ne retrouvera qu’un paletot flottant dans le Rhône. A leur procès, Perrier sera considéré comme fugitif et plus vraisemblablement décédé d’où, dans le compte rendu des audiences, l’absence de précisions sur son état-civil. Il est condamné à mort.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article187682, notice PERRIER par Pierre Baudrier, version mise en ligne le 12 décembre 2016, dernière modification le 26 juin 2018.

Par Pierre Baudrier

SOURCES : Gazette des Tribunaux, 29 et 30 janvier 1852.

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