Par Pierre Baudrier
Né en 1800 à Allemans-sur-Dropt (Lot-et-Garonne) ; officier démissionnaire en Afrique ; résistant au coup d’État de décembre 1851 à Marmande (Lot-et-Garonne).
Né à Allemans-sur-Dropt en 1800, officier démissionnaire en Afrique en 1846, en décembre 1851 François -Basille Peyronny accepta le commandement de la résistance au coup d’État à Marmande, sous la menace d’un entourage menaçant, fit-il valoir à son procès.
On n’exclut pas de le croire tant il se situe à mi-chemin entre les fonctionnaires restés fidèles au pouvoir et les centuries de la république démocratique et sociale. Lui-même dira à son procès « le brave ne conspire pas », son avocat lui attribuera une « Réponse à M. Guizot » introuvable. Il fut condamné à la déportation.
Au fil des audiences on note les noms suivants de protagonistes de l’insurrection de Marmande : Séré-Lanauze, Despeyrou, Laffitteau, Baritault, Turon, Paul Dumas, lieutenant d’artillerie, Vergnes, Bacarisse (s’agit-il de F. Bacarisse républicain émigré aux États-Unis après la Coup d’État du 2 décembre 1851 ? ). .
Par Pierre Baudrier
SOURCES : Gazette des Tribunaux, 21 décembre 1851, p. 1239, 17 au 20 janvier 1852. – Les Fastes judiciaires, galerie des procès contemporains les plus importants et les plus intéressants, procès politiques 1851-1852, Paris, Bureaux du Journal des Faits, 1852.