BIBAUT Georges, Maurice

Par Michel Gorand

Né le 27 janvier 1911 à Boran-sur-Oise (Oise). Résistant de l’Indre, mort en déportation à Neuengamme, le 15 août 1944 ; ajusteur. FTP, FFI.

Fils d’Auguste, Gustave Bibaut et de Marie-Louise, Amélie Lecouffe, son épouse. Georges Bibaut s’était marié le 7 septembre 1929 à Méricourt (Pas-de-Calais) à Jeanne, Angélique Dricourans ; en 1944 il était ajusteur à Déols ; soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) d’origine Francs-Tireurs et partisans (FTP), il fut fait prisonnier, le 12 juin 1944 dans l’après-midi, lors de l’attaque, par une colonne allemande conséquente, du maquis installé aux Laboureaux, commune de Jeu-les-Bois (Indre) puis interné à la caserne Bertrand à Châteauroux (Indre) ; il fut déporté le 14 août 1944 à Neuengamme d’où il ne reviendra pas. Déclaré mort le 15 août 1944 par jugement déclaratif. Reconnu « Mort pour la France » (Note n°3870 du Ministère des Anciens Combattants du 30 juillet 1958). Son nom est inscrit sur la stèle érigée à « Les Laboureaux » au carrefour de D12 et D74a.

Jeu-les-Bois (le 12 juin 1944)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article187756, notice BIBAUT Georges, Maurice par Michel Gorand, version mise en ligne le 15 décembre 2016, dernière modification le 30 août 2021.

Par Michel Gorand

SOURCES : n° 3 du registre des naissances de Boran-sur-Oise (avec transcription du décès en mai 1948). Combats des maquisards Indre été 1944, ANACR Indre, 2012. — Son nom ne figure pas sur le site de la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD), en août 2021.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable