GOISLARD Michel

Son père, Alexandre, était ouvrier boucher, sa mère, Madeleine, sans profession. Il eut avec son épouse Violette, comptable, deux enfants : Isabelle, hôtesse dans une caisse de retraite, Caroline, professeur de mathématiques. En 1947, il entra dans la vie active comme typographe, puis accéda à d’autres métiers, linotypiste, enseignant professionnel et directeur technique, qu’il exerça successivement jusqu’à son départ en retraite en 1988.

C’est à l’école Simon-de-Colines qu’il débuta, puis fut embauché dans différentes entreprises : aux imprimeries Blanchard en 1948, Gomel-Potier en 1951, Sainte-Anne en 1952 ; dans celles de presse : Alcan en 1956, L’Aurore en 1959, Paris-Turf en 1963 qu’il quitta pour enseigner à l’Ecole des opérateurs.

Il revint dans la production au Courrier Picard en 1978 et, après une période d’activité d’enseignant technique à l’INIAG (Institut national des Industries et Arts graphiques), termina sa carrière à l’Imprimerie de la Presse de 1982 à 1988.

Il adhéra à la CGT en 1948 à la CSTP (Chambre syndicale typographique parisienne), passa ensuite au Syndicat national des Cadres et techniciens du Livre, puis rejoignit la SURL (section unitaire des retraités du Livre). Il fut élu délégué de l’équipe composition de Paris-Turf en 1965 et à la commission technique de la CSTP en 1966, avant d’être mandaté pour une mission syndicale à l’Ecole d’opérateurs où il fut professeur jusqu’en 1978, de la linotypie à la photocomposition.

Après avoir été directeur technique au Courrier Picard jusqu’en 1982, il revint à Paris au poste de chef de fabrication à l’Imprimerie de la Presse et à l’IPSN jusqu’à son départ en retraite. À partir de 1976, il fut chargé de cours quelque temps à l’Université Paris VIII-Vincennes. Il anima notamment des amicales d’anciens typographes avec une participation active au bulletin La Bouteille et contribua à la création du journal Grâphé consacré à l’art typographique. Il publia divers livrets consacrés aux voyages, des souvenirs et à la poésie.