Par Alain Bujard
Né le 29 juillet 1925 à Valentigney (Doubs), mort le 14 février 2013 à Gassin (Var) ; professeur ; militant syndicaliste du SNET puis du SNES, secrétaire adjoint du S3 de Lyon ; militant communiste.
Fils de Fernand Frédéric Perrenot, mécanicien, et de Rachel Louys, sans profession, Fernand Perrenot fut élève de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (promotion 1947-1950, section EF). Il fut nommé professeur de lettres à sa sortie de l’école en 1950 à Strasbourg (Bas-Rhin), en même temps que son épouse, née Yvette Chambaud, ancienne élève de l’ENSET de la même promotion, qu’il venait d’épouser le 12 août 1950 à Carennac (Lot). En 1952, ils furent mutés à Lyon (Rhône), au lycée de la Martinière.
Militant du Syndicat national de l’enseignement technique dès l’ENSET, Fernand Perrenot fut d’abord secrétaire de la section (S1) du lycée de la Martinière, rue des Augustins. Il était membre du Parti communiste français depuis 1953. Il eut des responsabilités à la section régionale du SNET dans le courant « Union pour une action syndicale efficace », puis, après la fusion du SNET et du Syndicat national de l’enseignement secondaire qui eut lieu effectivement à Lyon en 1965, un an avant la fusion effective au plan national. Il co-dirigea la nouvelle section académique du SNES avec Janine Chapard.
Il joua un rôle important dans le suivi de l’intégration des professeurs techniques adjoints dans le corps des certifiés, et dans la mise en place de la formation permanente des personnels dans l’académie. Il resta dans ses fonctions jusqu’en 1975, date à laquelle un accident cérébral le contraignit à cesser toute activité syndicale et professionnelle. Il se reconvertit par la suite en entrant au CNED (Centre national d’enseignement à distance). Ses difficultés ne l’empêchèrent pas de rester fidèle à ses engagements syndicaux et politiques.
Sous son aspect bon-enfant et avec la modestie et le sens de l’humour qui le caractérisaient, il fut un camarade toujours présent aux côtés des militants et des syndiqués. Il apporta une contribution importante à la construction du nouveau SNES.
Par Alain Bujard
SOURCES : Arch. du S3 du SNES de Lyon. — Arch. IRHSES. — Etat civil de Valentigney. — Notes d’Alain Dalançon.