Par Gilles Pichavant
Né en 1811 ; vérificateur de bâtiment ; communard, sergent au 109e bataillon de la Garde nationale.
Pendant la Commune de Paris, Alphonse Loriquet servit comme sergent dans la 3e compagnie du 109e bataillon de la Garde nationale. Au mois de mai 1871 il écrivit une lettre au rédacteur du journal Le cri du Peuple — Jules Vallès — au nom de tous les gardes de sa compagnie pour lui demander de rendre un hommage à Girard* son commandant, et à Porthet*, garde, à la suite du courage dont ils firent preuve les 12, 13 mai et 15 précédents.
Le 20 février 1874, il comparut devant la Cour d’Assises de la Seine, pour avoir tenu des propos séditieux à l’encontre de Mac Mahon. Le 4 janvier précédent, il avait été arrêté rue Château-Landon, alors qu’il criait : "Mac-Mahon nous a trahi ; Mac-Mahon, soit-disant président de la République, est un infâme, un traitre". Il fut condamné à huit mois d’emprisonnement. C’était la treizième condamnation qu’il subissait.
En 1874, il était vérificateur de travaux de bâtiment et avait 63 ans.
Par Gilles Pichavant
SOURCE : Le journal des commissaires : recueil mensuel de législation, de jurisprudence et de doctrine,(Paris), 1874, pages 156 et 157.