MORIN Raymond, Denis, Jean

Raymond Morin était le fils de Silvain, Denis Morin âgé de 25 ans, mécanicien et d’Eugénie, Raymonde, Louise Burel, âgée de 22 ans, modiste, domiciliés tous les deux 70, rue Sébastien Mercier. Il se maria au Blanc (Indre) le 23 octobre 1941 avec Giselle Laurette. En 1944, Raymond Morin était employé de bureau, domicilié à Mauvières (Indre), une commune au sud du Blanc, limitrophe de Belabre.

Il s’engagea dans la résistance rejoignant l’un des maquis cantonnés à la limite de la Vienne et de l’Indre. Début juillet, plusieurs maquis de la Vienne décrochèrent dans l’Indre toute proche afin d’échapper à une attaque allemande menaçante et se réfugièrent les 7 et 8 juillet dans la forêt de la Luzeraise, à l’est de Bélâbre, au "Terrier-Porcher" et aux "Descends". Le 10 juillet 1944 une colonne allemande quitta son cantonnement au nord de Poitiers à Bonneuil-Matours et se dirigea vers Le Blanc (Indre) pour attaquer les maquis de ce secteur de l’Indre. Au Blanc la colonne allemande, accompagnée par des miliciens se divisa en trois groupes et le combat contre les maquis dura toute la journée. Raymond Morin fut blessé lors de ces combats, près du château de La Perrière, commune de Lignac. Transporté chez des habitants, il fut découvert par les Miliciens et achevé dans son lit.

Il obtint la mention « Mort pour la France », fut homologué FFI et reconnu Interné - Résistant (DIR). Il fut décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance, par arrêté du 13 mars 1962. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Mauvières, sur la stèle érigée à La-Clavière, commune de Lignac ainsi que sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre.

Bélâbre, Ciron, Lignac (10 juillet 1944)