Par Michel Gorand
Né le 25 juillet 1920 à Reims (Marne), exécuté sommairement le 30 août 1944 à Le-Poinçonnet (Indre) ; FFI.
Fils de Léon Sandrier et d’Amélie Jouin son épouse ; Georges Sandrier était célibataire, domicilié place de l’église à Châteaumeillant (Cher) ; engagé très tôt dans la résistance sur le secteur de Châteaumeillant (Cher), il avait participé à plusieurs sabotages et à un parachutage à Beddes (Cher) ; membre des Forces française de l’Intérieur (FFI), il était secrétaire de la 3e Compagnie du 1er Bataillon du groupe Indre Est ; il avait participé à un accrochage du maquis contre les soldats allemands le 29 août à Brion (Indre) ; blessé, il fut soigné à l’hôpital d’Issoudun et put repartir le 30 août avec son chauffeur Jean Demasse* pour rejoindre leur compagnie. En forêt, près du Poinçonnet, au Riau de la Motte, ils tombèrent sur une formation d’Hindous et d’Allemands qui faisait retraite et qui les mitraillèrent. Georges Sandrier fut fait prisonnier puis fusillé dans l’après-midi et son corps déposé à l’hôpital de Châteauroux et reconnu le 31 août ; déclaration de décès de Léon Ballery, directeur de l’hôpital de Châteauroux (l’acte dit « mort à l’hôpital le 31 »). Reconnu « Mort pour la France », mars 1957. Son nom est inscrit sur la stèle (indiqué « fusillé le 30 août ») érigée à la sortie du Poinçonnet, sur la D990, ainsi que sur la stèle érigée en 1944 au lieu-dit « Les Chapitres », commune de Brion (Indre).
Le Poinçonnet (30 août 1944)
Par Michel Gorand
SOURCES : n° 644 du registre des décès de Châteauroux. — ANACR-Indre, Combats des maquisards Indre été 1944, 2012. — E. Dervillers et G. Langlois, Le 1er bataillon du GIE, 1994.