DEGLANE André

André Deglane était le fils de Léonard (né le 8 janvier 1849, à Oradour-sur-Glane et décédé le 26 novembre 1881, à Javerdat), et de son épouse Françoise Descourteaux (ou Courtois selon les actes) (née le 28 février 1846, à Montrollet, Charente). Ses parents s’étaient mariés le 18 mai 1869 à Oradour-sur-Glane.
Le 30 octobre 1888 à Javerdat, il épousa Jeanne Georges (née le 11 avril 1867, à Oradour-sur-Glane et décédée le 20 août 1906, à Javerdat).
Devenu veuf, il épousa en secondes noces le 13 décembre 1906 à Javerdat, Marie Clavaud (née le 19 mai 1871, à Peyrilhac).
De ces unions naquirent sept enfants, Françoise (née le 27 août 1889, à Javerdat), Françoise (née le 21 septembre 1891, à Javerdat), Marthe (le 28 décembre 1892, à Javerdat) épouse de Jean Decouty, Joseph (né le 8 avril 1895 et décédé le 12 mai 1895, à Oradour-sur-Glane), Marie Madeleine (née le 7 juin 1900, à Saint-Junien) épouse Jean Veyret, Léontine Catherine (née le 11 mars 1905, à Javerdat) épouse Jean Marchadier, Léonard André (né le 17 octobre 1910, à Saint-Junien).
Sa femme échappa au massacre, habitant le Champ de Bois à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
André obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son épouse décède le 22 mai 1950 à Peyrilhac.
Voir Oradour-sur-Glane