MEILLERAY Auguste

Fils de Auguste Meilleray, homme d’équipe aux chemins de fer et de Marie Clémentine Clément, garde-barrière, Auguste Meilleray, fils, se maria le 16 septembre 1935 à Droux (Haute-Vienne) avec Maria Moïsel. Il travaillait comme ouvrier à l’arsenal de Brest (Finistère).
Au moment du repli de l’armée allemande, il participa à la traque des soldats ennemis. C’est ainsi que les 3 et 4 août 1944, le groupe de Louis Bourgeais, et celui de sabotage des cheminots dirigé par Jean-René Roquebernou capturèrent un grand nombre de soldats et les firent prisonniers. Le 4 août, rassurés par le passage des troupes alliées, à proximité du village de Clédy, commune de Messac, ils furent confrontés à un groupe de soldats allemands dans les bois de Boeuvres, qui ouvrirent le feu, tuèrent Auguste Meilleray, capturèrent Mathieu Robert, le torturèrent à mort laissant son corps dans le fossé. Le lendemain, Charles Pageau, journalier à Clédy déclara son décès survenu la veille à 20h.
Auguste Meilleray a été reconnu Mort pour la France.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Messac et sur la stèle, érigée sur le lieu du drame route de Pléchâtel , aux trois FFI , le troisième Eugène Guiheux, natif de Messac fut tué en défendant le pont d’Ancenis le 6 août.