Par Annie Pennetier
Né le 8 juin 1900 à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis), tué par des soldats allemands le 25 août 1944 à Sucy-en-Brie (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) ; ajusteur-traceur ; victime civile.
Fils de Joseph Gaïda et de Renée Duphot, Aimé Gaïda, marié à Marie Joséphine Hobin était domicilié à Saint-Maur-des-Fossés, 40 avenue Thiers, quartier de La Varenne-Saint-Hilaire (Seine, Val-de-Marne).
Le 25 août 1944,à Sucy-en-Brie, alors que le Comité local de libération s’installait à la mairie et que la population se regroupait, des véhicules de soldats allemands qui refluaient vers l’Est, arrivèrent dans le centre de la commune. Des auto-mitrailleuses étaient postées à l’angle de la rue du Moutiers.Vers 17h, à l’angle de la rue du Moutiers et de la rue du Temple, Aimé Gaïda qui passait en tandem, tomba sous la mitraille. Une balle explosive allemande l’avait atteint en plein cœur, il mourut sur le coup. Transporté à la mairie, le docteur Cornélius Vassiliu de Sucy-en-Brie ne put que constater son décès. L’enquête pour crime de guerre ennemie réalisée en mars 1945 conclua qu’il n’y avait pas de lien entre les évènements qui se produisirent entre soldats allemands et FFI à la même heure et durant lesquels Antoine Baron fut tué par des soldats allemands et le meurtre d’Aimé Gaïda.
Aimé Gaïda a été reconnu -Mort pour la France- en janvier 1945.
Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de Saint-Maur-des-Fossés et de Sucy-en-Brie.
Par Annie Pennetier
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 345623 . —Arch. Dép. Yvelines, 1604W12, enquête pour crime de guerre, communiquée par Fabrice Bourrée. — Georges Carrot (dir), Nouvelle histoire de Sucy-en-Brie, Le XXe siècle 1914-2000, Tome IV, Société historique et d’archéologique de Sucy-en-Brie, 2001.