BOON Louis

Fils de Jeanne Boon, journalière, domiciliée 67 rue Pascal Paris V arr., Louis Boon naquit à la maternité de Port-Royal, 123 boulevard de Port-Royal, Paris. Il se maria le 3 janvier 1925 avec Marthe Gounod à Créteil (Seine, Val-de-Marne) ; le couple avait une fille âgée de 18 ans en 1944 et habitait 9 rue Gambette à Sucy-en-Brie (Seine-et-Oise, Val-de-Marne).
Venu des services secrets militaires, officier de l’ O.C.M. Organisation civile et militaire et de l’ O.R.A., Organisation de résistance de l’Armée, il était commandant de la 3e compagnie locale FFI (Sucy-en-Brie) du secteur banlieue Sud-Est. et lieutenant FFI.
Le 26 août 1944, il participa avec un groupe d’une trentaine de résistants à l’attaque de la gare de Boissy-Saint-Léger, contre des soldats et des cheminots allemands qui se repliaient vers la route de l’Est. Ceux-ci tirèrent à l’arme automatique du haut de la voie ferrée faisant quatre morts dont Louis Boon, ainsi que Georges Fournier, Jean Frugier et Roland Lambert d’Athis-Mons , et deux mortellement blessés Henri Clauteaux et Fernande Doudot de Sucy-en-Brie.

Le 15 mars 1945, le conseil municipal de Sucy-en-Brie donna le nom de Louis Boon au boulevard Charles Ginoux.
Reconnu - Mort pour la France-, il a été homologué sous-lieutenant FFI en janvier 1945 car « tué par balle explosive dans le ventre alors qu’avec son capitaine également tué, ils essayaient de chasser un détachement allemand occupant la ligne de chemin de fer Boissy-Paris ».

Son nom est inscrit sur le monument commémoratif des six résistants tués le 26 août à Boissy-Saint-Léger.

Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) : 26 août 1944