Par Annie Pennetier
Né le 9 novembre 1925 à Paris, mort en action le 26 août 1944 à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) ; résistant FFI.
Roland Lambert, sans profession, habitait à Athis-Mons (Seine-et-Oise, Essonne) chez ses parents, Suzanne Morel et Émile Lambert, ancien combattant de la Première guerre mondiale, sous-officier.
Lors des combats de la Libération, avec son père à la tête d’un groupe franc d’une trentaine d’hommes portant brassards FFI, ils tentaient d’accrocher les soldats en repli vers l’Est. C’est à Boissy-Saint-Léger, le 26 août 1944, qu’eut lieu le combat tragique. Le groupe s’était emparé de deux petits canons antichars abandonnés par l’armée allemande, et avait pour objectif d’attaquer un détachement de soldats et de cheminots allemands cantonnés dans la gare de Boissy-Saint-Léger, en attente de leur départ. Du haut de la voie ferrée, les soldats allemands tirèrent à l’arme automatique, faisant quatre morts dont Roland Lambert, Georges Fournier, Jean Frugier d’Athis-Mons , Louis Boon et deux mortellement blessés Henri Clauteaux et Fernande Doudot de Sucy-en-Brie.
Reconnu résistant FFI, la demande de reconnaissance indique "entré dans la résistance en janvier 1943 et fait partie du détachement depuis le 24 août 1944".
Reconnu Mort pour la France, son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Athis-Mons où son corps repose et où une rue porte son nom, et sur le monument commémoratif de Boissy-Saint-Léger.
Par Annie Pennetier
SOURCES : AVCC Caen AC 21P 67123 , acte de décès . — Georges Carrot (dir), Nouvelle histoire de Sucy-en-Brie, Le XXe siècle 1914-2000, Tome IV, Société historique et archéologique de Sucy-en-Brie, 2001. — Mémorial Genweb.