CASTELLI Hilaire, Pierre, Toussaint

Né de François, Antoine Castelli et d’Annie, Philomène née Casabianca, Hilaire Castelli, engagé volontaire pour 4 ans dans l’infanterie 21 novembre 1906, fut rendu à la vie civile comme sergent en octobre 1910 et entra comme brigadier des douanes de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) dès le 15 décembre.

Mobilisé début 1915, blessé le 29 novembre, l’adjudant Castelli, décoré de la croix de guerre avec plusieurs citations, fut démobilisé le 28 janvier 1919. Il emménagea avenue du Mont Riboudet et reprit son poste de brigadier aux douanes de Rouen.

Nommé chef de poste à Petit-Couronne (Seine-Inférieure-Seine-Maritime), au début des années 1930, il était secrétaire de la cellule communiste des douanes n° 52 depuis 1935. À son domicile se réunissaient en 1936 les meneurs des grèves des usines pétrolières de Petit-Couronne.

Retraité des douanes en 1938, celui qu’un rapport qualifiait de "militant autoritaire à la vengeance froide", exploitait un café-restaurant au Petit-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) où il dirigeait le sous-rayon communiste. Il y menait une active propagande, allant jusqu’à organiser des cours d’initiation à des jeunes de treize à quatorze ans.

Inscrit au carnet B de la Seine-Inférieure le 30 août 1939, il passa dans la clandestinité. Arrêté, interné à Compiègne puis déporté à Auschwitz il y mourut en octobre 1942.