CASTELLINO René, François

Par Jacques Girault

Né le 29 octobre 1922 à Fréjus (Var), mort le 30 janvier 2006 à Gassin (Var) ; instituteur ; militant syndical du SNI dans le Var.

René Castellino reçut les premiers sacrements catholiques. Sa mère, épouse d’un maçon, mourut en 1924. Il passa sa jeunesse à Saint-Tropez, fréquenta l’école primaire supérieure de Lorgues et entra à l’École normale d’instituteurs de Draguignan en 1938. Il séjourna en chantiers de jeunesse (1941), travailla à Berlin dans le cadre du Service du travail obligatoire (1943-1944) puis termina la guerre dans l’armée française comme sous-officier. Il enseigna successivement à Hyères (1941), à Sainte-Maxime (1941-1942). À son retour à la vie civile, il devint instituteur au cours complémentaire, futur collège d’enseignement général de Saint-Tropez (1949-1967), puis à celui de La Valette (1967-1973), enfin au collège d’enseignement secondaire de Sainte-Maxime où il termina sa carrière en 1980 comme professeur d’enseignement général de lettres-histoire-géographie.
Marié en août 1942 à Saint-Tropez, père de deux enfants qui reçurent les sacrements catholiques, divorcé, Castellino se remaria à Grimaud en juillet 1978 avec une artiste-peintre, Janine Leroy dite Céleste Bénitte. Il adhéra au Parti socialiste en 1973 et en démissionna en 1985 après le congrès de Rennes tout en restant fidèle aux valeurs de la gauche. Adhérent de la Fédération des œuvres laïques, coopérateur, mutualiste, il fut candidat au conseil syndical de la section départementale du Var du Syndicat national des instituteurs, en janvier 1956, sur la liste « d’action et d’indépendance syndicale » et ne fut élu que deux ans plus tard, sur la liste « Pour un syndicalisme indépendant, réaliste et constructif » qui se réclamait de la majorité du syndicat. Il fut réélu en janvier 1960, en décembre 1961, en janvier 1964 sur des listes analogues, en décembre 1965 (liste « majoritaire. Pour un SNI puissant, au service de tous, dans l’unité, l’indépendance et la démocratie »). Il ne se représenta pas à la fin de son mandat en décembre 1967. Le conseil syndical, le 11 janvier 1962, l’avait désigné comme co-responsable, avec Forestiéri*, de la commission pédagogique. Il devint, à partir de janvier 1966, le responsable de la commission des CEG du syndicat. Bien que non réélu au conseil syndical, il continuait à exercer cette charge en 1968. En outre il fit partie du comité syndical lors de la grève de mai 1968.
En 1958, Castellino devint membre de la commission administrative paritaire départementale et membre suppléant de la Commission paritaire de contrôle et du Comité technique paritaire, responsabilités qu’il retrouva en 1961 et en 1965 (liste « Pour l’école laïque, pour l’union et la défense du personnel de la maternelle au collège d’enseignement général »). Il termina son mandat en 1973 et ne se représenta pas. Comme en 1971, il appela à voter pour les listes de la tendance « Unité, indépendance et démocratie » aux élections pour les différentes instances du syndicat.
En 1999, Castellino habitait à Saint-Tropez et adhérait à la Fédération générale des retraités.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article18954, notice CASTELLINO René, François par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 19 octobre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Presse syndicale. — Renseignements fournis par l’intéressé.

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