DUVILLE Max

Par Lionel Fontaine

Né le 8 juin 1923 à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), mort des suites de ses blessures le 14 juillet 1944 à Chaumont (Haute-Marne) ; instituteur ; victime civile.

Après ses études au cours complémentaire de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), Max Duvilla entra à l’Ecole des mécaniciens de la Marine pour préparer l’Ecole de maistrance. En garnison à Toulon, il fut démobilisé après l’invasion, en novembre 1942, de la zone libre. Revenu en Haute-Marne, Max Duville proposa ses services à l’administration académique et commença sa carrière dans l’enseignement, le 29 janvier 1943, à l’école d’Illoud (Haute-Marne). En poste ensuite à Provenchères-sur-Meuse (Haute-Marne) le premier octobre 1943, puis affecté à Leffonds (Haute-Marne), Max Duville fut nommé à Giey-sur-Aujon (Haute-Marne) en janvier 1944.

Le 14 juillet 1944, l’instituteur se rendit, dans un véhicule de l’armée allemande, sur les lieux de la chute, la veille, d’un bombardier de la Royal Air Force, sur le territoire de la commune de Giey. C’est alors qu’il fut blessé par une balle dans la région de la colonne vertébrale. A-t-il été touché accidentellement, comme l’assurèrent les autorités allemandes ? A t-il été abattu ? Transporté à l’hôpital de Chaumont, Max Duville succomba à ses blessures..

Une stèle érigée sur les lieux du drame, route d’Arbot (Haute-Marne), rappelle la mort de cet enseignant "mort pour la France".

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article189830, notice DUVILLE Max par Lionel Fontaine, version mise en ligne le 22 février 2017, dernière modification le 5 novembre 2021.

Par Lionel Fontaine

SOURCES : Discours prononcé le 26 mai 1946, à Giey-sur-Aujon, par M. Renault, inspecteur primaire à Chaumont (Arch. du Club Mémoires 52)

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