CATINAT Maurice

Fils d’un maçon, Maurice Catinat se confond peut-être avec le militant communiste et syndicaliste de Reims (Marne), très actif en 1925, qui participa à de nombreux meetings et qui portait le même nom et le même prénom.

Militant communiste de Fresnes (Région Paris-Sud), il fut élu conseiller municipal le 12 mai 1935 sur la liste d’Unité d’action antifasciste et désigné comme premier adjoint. Mais, le conseil de la préfecture annula son élection au conseil le 26 juin 1935. Il conduisit à un succès total une liste de vingt-trois candidats communistes aux élections municipales partielles des 27 juin et 4 juillet 1937. Le nouveau conseil comprenait : Élie Batot, Eugène Besneux, Aristide Bessé, Henri Boulay, Marcelin Camusson, René Carpentier, Pierre Combettes, Léon Conord, Géry Denizou, René Dumas, Georges Galbrun, Henri Gréco, Alexandre Hurel, Ernest Lamotte (ou Lamothe), Clément Leblanc, René Louvieaux, Léon Martin, Charles Rebeyrolles, Lucien Sohier, Henri Soupion, Maurice Ténine, Camille Wanwest-Winkel. Il remplaça le socialiste Arthur Tellier dans les fonctions de maire.

Solidaire du Parti communiste lors du Pacte germano-soviétique, Catinat fut envoyé en séjour surveillé le 19 décembre 1939. Selon un rapport de police du 25 mai 1941 : « Ayant recouvré sa liberté dans des conditions mal définies, Catinat a fait quelques apparitions à Fresnes en octobre 1940. Recherché aussitôt en vue de son arrestation, il s’est réfugié dans l’illégalité et n’a pas reparu depuis dans la région parisienne » (Arch. PPo. 101). La préfecture l’avait déchu de son mandat électif le 9 février 1940.

Président du Comité local de Libération et maire provisoire, il fut réélu conseiller municipal en 1947.

Maurice Catinat était marié et père d’un enfant.