EVENNOU Fernand

Fernand Evennou était le fils de Pierre Evennou et de Marie Anne Picarda, cultivateurs à Kergoff en Lanvénégen. Célibataire et pupille de la nation par jugement du tribunal civil de Pontivy en date du 22 octobre 1930, il exerçait la profession de cultivateur dans la ferme familiale.

Il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein du groupe Lanvénégen. Il fut arrêté avec plusieurs camarades le 23 mai 1944 à Lanvénégen et incarcéré à Quimperlé (Finistère) dans la prison dite du Bel Air installée dans l’ancien couvent des Ursulines devenu aujourd’hui le collège Jules Ferry.

Selon les archives allemandes déposées à Arolsen en 1971, Fernand Evennou a été condamné à mort le 9 juin 1944 pour activité de franc-tireur par le tribunal militaire allemand de la 265e Division d’infanterie de Quimperlé, en même temps que François Henriot, René Le Duigou, François Le Gallic, Jean Le Meste, Georges Le Moëne, Louis Mahot, André Mauvaise, Jean Morlec, Lucien Perron, Georges Poulhalec et Joseph Riou. Transférés dans la citadelle de Port-Louis, ils y ont été fusillés les 11 et 12 juin 1944.

L’acte de décès numéro 43 dressé en mairie de Port-Louis le 18 juillet 1945, déclare que le corps de Fernand Evennou a été retrouvé parmi les soixante–neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis, et qu’il n’a été identifié que le 14 juin 1945.

Fernand Evennou a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom de Fernand Evennou est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
Il figure aussi sur le monument aux morts de Lanvénégen.