HASCOAT Jean, Louis, Laurent

Jean Hascoat était le fils de Jean Hascoat, manœuvre, et de Marie Josèphe Milliou, ouvrière d’usine. Célibataire, il était domicilié chez ses parents au Beaubois en Quimperlé (Finistère), où il exerçait la profession de manœuvre.

Membre du réseau Vengeance, selon une attestation de Robert Lancien, responsable de ce réseau à Quimperlé (Finistère), il rejoignit le groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de Scaër (Finistère). Il a été fait prisonnier le 9 mai 1944 avec André Kermabon et Jean-Marie Le Guiff lors d’un accrochage avec des soldats allemands à Carros-Combout en Querrien (Finistère). Incarcéré à Locminé (Morbihan), il fut transféré le 20 mai 1944 à la citadelle de Port-Louis.

L’acte de décès numéro 61, dressé en mairie de Port-Louis le 16 août 1945, déclare que le corps de Jean Hascoat a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis et qu’il a été identifié le 16 août 1945.

Jean Hascoat a obtenu la mention « Mort pour la France ». Il a été homologué FFI et RIF avec le grade de sergent. Le titre d’Interné-résistant à titre posthume lui a été attribué en 1956.

Dans le Morbihan, le nom de Jean Hascoat est inscrit sur le mur du Mémorial de la citadelle de Port-Louis.
Dans le Finistère, il figure aussi sur le monument aux morts de Quimperlé.