JUSTUM Roger, Eugène, Louis, Marie

Roger Justum était le fils de Louis Marie Justum, cultivateur à Kermadio en Pluméliau (Morbihan) et de Jeanne Marie Rosalie Gargasson, décédée. Il avait épousé le 5 janvier 1943 à Pluméliau Odette Marie Joseph Le Bouhec et le couple était domicilié à Kervréhaut en Pluméliau (Morbihan), où Roger Justum exerçait la profession de cultivateur.

Il rejoignit avec son jeune frère Joseph Justum les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de la compagnie Poulmarc’h de Pluméliau. Il fut arrêté le 8 juin 1944 chez lui avec son épouse qui fut relâchée un peu plus tard, son frère Joseph Justum et Jean Le Hir (qui fut déporté). Les Allemands menaient alors une vaste opération d’intimidation, faisant la chasse aux jeunes tentés de rejoindre le maquis. Emmenés à Pontivy (Morbihan) où ils furent torturés puis à l’école Sainte-Anne de Guémené (Morbihan), les frères Roger Justum et Joseph Justum furent fusillés à la citadelle de Port-Louis.

L’acte de décès numéro 24, dressé en mairie de Port-Louis le 8 juillet 1945, déclare que le corps de Roger Justum a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis, et qu’il a été identifié le 19 mai 1945. Une mention additive portée en marge de son acte de naissance en mairie de Moréac le 14 février 1953 indique : « Décédé à Port-Louis le 5 juin 1944 (transcrit à Pluméliau le 13 octobre 1952). ».

Roger Justum a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom de Roger Justum est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
À Pluméliau, où une rue porte le nom de Roger et José Justum, il figure sur le monument aux morts communal.