LAVOLÉ Joseph, Jean

Joseph Lavolé était le fils de Brévin Lavolé, retraité de la Marine nationale devenu débitant, et de Marie Hélène Tanguy, ménagère. Célibataire, il était domicilié à Meslan (Morbihan), et exerçait la profession der sous-officier de carrière.

Il rejoignit en octobre 1943 les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er Bataillon FTPF, devenu le 5e bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan, commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques]. Il appartenait au groupe de Meslan (Morbihan) qui était rattaché à la 20e compagnie.

Le 4 mai 1944 à l’aube, le bourg de Meslan fut cerné par de nombreux soldats allemands qui procédèrent à l’arrestation de tous les hommes et les rassemblèrent devant le domicile du maire. Un officier allemand fit relâcher les hommes les plus âgés. Joseph Lavolé faisait partie du groupe qui fut emmené au Faouët, puis à Locminé où il serait resté une quinzaine de jours détenu dans l’école des filles transformée en lieu d’interrogatoire, de torture et de détention. Il fut ensuite transféré à la citadelle de Port-Louis.

L’acte de décès numéro 18, dressé en mairie de Port-Louis le 8 juillet 1945, déclare que le corps de Joseph Lavolé a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis, et qu’il a été identifié le 19 août 1945.

Joseph Lavolé a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-politique lui a été attribué à titre posthume en 1962.

Dans le Morbihan, le nom de Joseph Lavolé est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
À Meslan, il figure sur le monument aux morts et sur la stèle « aux FFI de Meslan morts pour la France », comme Joseph Le Solliec qui connut le même parcours.