MORVAN Eugène, Jean, Pierre, Marie

Eugène Morvan était le fils d’Eugène Jean Marie Morvan et d’Aimée Marie Le Norcy, décédés. Célibataire, il était domicilié dans le bourg de Pluméliau (Morbihan), où il exerçait la profession de boucher.

Il s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans (FTP) en rejoignant la compagnie Poulmarc’h de Pluméliau dirigée par Henri Donias. Il fut arrêté le 27 avril en même temps que Mathurin Le Tutour et Henri Donias, dans une opération de ratissage menée à Pluméliau et à Moustoir-Remungol (Morbihan) à la suite de l’exécution le 25 avril de deux Waffen SS à Inguiniel (Morbihan). Incarcérés au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), ils furent condamnés à mort le 18 mai 1944 et transférés à la citadelle de Port-Louis où ils furent fusillés le 25 mai 1944.

L’acte de décès numéro 28 dressé en mairie de Port-Louis le 8 juillet 1945, déclare que le corps d’Eugène Morvan a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis.

Eugène Morvan a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom d’Eugène Morvan est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
Il figure aussi sur le monument aux morts de Pluméliau où une rue porte son nom.