PERRON Lucien, Jean

Lucien Perron était le fils de Jean Perron et de Marie-Anne Puillaudre, cultivateurs à Lanvénégen (Morbihan) , Lucien Perron était célibataire et travaillait dans la ferme de ses parents.

Il s’engagea en mai 1944 dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein de la 2e compagnie du 2e Bataillon FTPF, devenu le 11e Bataillon FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Morbihan commandé par Carrion Roque, ancien officier de l’Armée de l’Air républicaine espagnole [pseudonyme dans la Résistance : commandant Icare]. Il fut arrêté le 1er juin 1944 à Lanvénéden et fut incarcéré à Quimperlé (Finistère) dans la prison dite du Bel Air installée dans l’ancien couvent des Ursulines devenu aujourd’hui le collège Jules Ferry.

Selon les archives allemandes déposées à Arolsen en 1971, Lucien Perron a été condamné à mort le 9 juin 1944 pour activité de franc-tireur par le tribunal militaire allemand de la 265e Division d’infanterie de Quimperlé, en même temps que Fernand Evennou, François Henriot, René Le Duigou, François Le Gallic, Jean Le Meste, Georges Le Moëne, Louis Mahot, André Mauvaise, Jean Morlec, Lucien Perron, Georges Poulhalec et Joseph Riou. Transférés dans la citadelle de Port-Louis, ils y ont été fusillés les 11 et 12 juin 1944.

L’acte de décès numéro 42, dressé en mairie de Port-Louis le 18 juillet 1945, déclare que le corps de Lucien Perron a été retrouvé parmi les soixante-neuf corps découverts le 18 mai 1945 dans les décombres du stand de tir de la citadelle de Port-Louis et qu’il n’ a été identifié officiellement que le 14 juin 1945.

Lucien Perron obtint la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué en 1953.

Dans le Morbihan, le nom de Lucien Perron est inscrit sur le mur du Mémorial des fusillés de la citadelle de Port-Louis.
Il figure aussi sur la liste des « Fusillés » du monument aux morts de Lanvénégen.